Rapport
Dangers potentiels d'Internet et des jeux en ligne : Rapport d'experts de l’OFSP en réponse aux postulats Forster-Vannini (09.3521) du 09.06.2009 et Schmid-Federer (09.3579) du 10.06.2009 ; Rapport du Conseil fédéral en réponse aux postulats Forster-Vannini (09.3521) du 9.6.2009 et Schmid-Federer (09.3579) du 10.6.2009
Auteur(s) :
OFSP (Office Fédéral de la Santé Publique)
Année :
2012
Page(s) :
43 p. + 6 p.
Langue(s) :
Français
; Allemand
Éditeur(s) :
Berne : OFSP ; Office Fédéral de la Santé Publique
Domaine :
Addictions sans produit / Addictions without drug
Discipline :
SAN (Santé publique / Public health)
Thésaurus géographique
SUISSE
Thésaurus mots-clés
INTERNET
;
RECOMMANDATION
;
ABUS
;
PREVENTION
;
EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE
;
PREVALENCE
;
DANGER
;
SANTE
;
DEPISTAGE
Résumé :
Le présent rapport en réponse aux postulats Forster-Vannini (09.3521) du 09.06.2009 et Schmid-Federer (09.3579) du 10.06.2009 propose une analyse de la banalisation de l'utilisation excessive d'Internet et des problèmes de santé qui en découlent.
Depuis la fin des années 1990, l'utilisation d'Internet est de plus en plus courante en Suisse. Parallèlement, un discours sociétal qui s'attache à l'« aspect problématique » de l'utilisation d'Internet se dessine. Alors que les milieux spécialisés sont de plus en plus enclins à qualifier certaines formes d'utilisation d'Internet d'addiction, ce phénomène n'est cependant pas encore qualifié de maladie d'un point de vue scientifique (à l'instar de la classification CIM-10). Des problèmes méthodologiques se posent de ce fait dans les études scientifiques, une évaluation fiable de l'étendue du problème de l'utilisation excessive d'Internet (incidence et prévalence) étant, par conséquent, difficile. Il n'existe pas de données en Suisse permettant d'évaluer de manière fiable la banalisation de l'utilisation excessive d'Internet dans l'ensemble de la population. Les études actuelles se focalisent sur les adolescents et les jeunes adultes, dont environ 2,3 % sont qualifiés d'utilisateurs « problématiques ». Dans d'autres pays européens et aux Etats-Unis, la prévalence varie entre 1 % et 6 %. En règle générale, les valeurs de prévalence des jeunes sont supérieures à celles des adultes et celles des hommes à celles des femmes.
Différentes études constatent une relation entre l'utilisation excessive d'Internet et la santé physique, notamment due à une perte de contrôle croissante du temps passé sur Internet. Des comportements importants pour la santé (p. ex., alimentation, activité physique, rythme du sommeil) s'en trouvent modifiés. Une position assise prolongée peut entraîner des troubles posturaux et une fonte musculaire, mais aussi nuire à l'appareil visuel. Différentes études ont en outre démontré une relation entre l'utilisation excessive d'Internet et des problèmes psychiques (p. ex., anxiété, dépressivité ou TDAH).
Le présent rapport donne également un aperçu des méthodes d'intervention actuelles visant à prévenir et à traiter une utilisation excessive d'Internet. Il identifie les mesures et offres correspondantes ainsi que les acteurs au niveau de la Confédération et des cantons. Le modèle à quatre phases de l'intervention précoce a été choisi afin de structurer ces mesures : 1. Promotion d'un environnement favorable (prévention primaire et promotion de la santé), 2. Repérage, 3. Evaluation des risques, 4. Intervention (traitement). [Extrait du résumé]
Depuis la fin des années 1990, l'utilisation d'Internet est de plus en plus courante en Suisse. Parallèlement, un discours sociétal qui s'attache à l'« aspect problématique » de l'utilisation d'Internet se dessine. Alors que les milieux spécialisés sont de plus en plus enclins à qualifier certaines formes d'utilisation d'Internet d'addiction, ce phénomène n'est cependant pas encore qualifié de maladie d'un point de vue scientifique (à l'instar de la classification CIM-10). Des problèmes méthodologiques se posent de ce fait dans les études scientifiques, une évaluation fiable de l'étendue du problème de l'utilisation excessive d'Internet (incidence et prévalence) étant, par conséquent, difficile. Il n'existe pas de données en Suisse permettant d'évaluer de manière fiable la banalisation de l'utilisation excessive d'Internet dans l'ensemble de la population. Les études actuelles se focalisent sur les adolescents et les jeunes adultes, dont environ 2,3 % sont qualifiés d'utilisateurs « problématiques ». Dans d'autres pays européens et aux Etats-Unis, la prévalence varie entre 1 % et 6 %. En règle générale, les valeurs de prévalence des jeunes sont supérieures à celles des adultes et celles des hommes à celles des femmes.
Différentes études constatent une relation entre l'utilisation excessive d'Internet et la santé physique, notamment due à une perte de contrôle croissante du temps passé sur Internet. Des comportements importants pour la santé (p. ex., alimentation, activité physique, rythme du sommeil) s'en trouvent modifiés. Une position assise prolongée peut entraîner des troubles posturaux et une fonte musculaire, mais aussi nuire à l'appareil visuel. Différentes études ont en outre démontré une relation entre l'utilisation excessive d'Internet et des problèmes psychiques (p. ex., anxiété, dépressivité ou TDAH).
Le présent rapport donne également un aperçu des méthodes d'intervention actuelles visant à prévenir et à traiter une utilisation excessive d'Internet. Il identifie les mesures et offres correspondantes ainsi que les acteurs au niveau de la Confédération et des cantons. Le modèle à quatre phases de l'intervention précoce a été choisi afin de structurer ces mesures : 1. Promotion d'un environnement favorable (prévention primaire et promotion de la santé), 2. Repérage, 3. Evaluation des risques, 4. Intervention (traitement). [Extrait du résumé]
Affiliation :
Suisse