Texte legislatif
Politique de réduction des risques en matière de toxicomanie - Déclaration du 16 juin 1998 du Gouvernement sur la toxicomanie, suivi d'un débat
Vu le texte :
Auteur(s) :
Secrétariat d'Etat à la santé ;
Sénat. Commission des affaires sociales ;
B. KOUCHNER ;
J. P. FOURCADE
Sous-type de document :
Compte rendu & Table ronde / Minutes & Round-table conference
Domaine :
Alcool / Alcohol ; Autres substances / Other substances ; Drogues illicites / Illicit drugs ; Tabac / Tobacco / e-cigarette
Langue(s) :
Français
Discipline :
LOI (Loi et son application / Law enforcement)
Thésaurus mots-clés
REDUCTION DES RISQUES ET DES DOMMAGES
;
CLASSIFICATION
;
REPRESENTATION SOCIALE
;
POLITIQUE
;
SANTE PUBLIQUE
;
LOI DE 1970
;
TRAITEMENT DE MAINTENANCE
Organismes
MILDT
Note générale :
Sénat, compte rendu de la séance du 16 juin 1998
Résumé :
EXTRAITS :
Nous ne voulons pas d'une jeunesse qui se réfugie dans la toxicomanie pour vivre la seule aventure de la transgression, dont le goût serait meilleur de son seul risque pour la santé.
Nous ne voulons pas d'une application mécanique de la loi - ce qui n'est plus le cas, signalons-le, comme le prouvent les statistiques - qui conduirait à l'inverse de l'effet recherché.
Nous ne voulons pas d'une loi qui, n'étant pas appliquée, ou pas totalement appliquée, devient une loi suspecte pour les uns comme pour les autres.
Nous ne voulons pas d'une suppression totale des interdits, qui serait un signal unilatéral conduisant à faciliter l'usage de drogues.
Nous ne voulons pas envoyer en prison le simple usager de drogues, car nous savons que la détention présente plus de risques qu'elle n'en évite.
Nous ne voulons pas non plus faire un amalgame entre l'apologie des drogues et l'information et le débat, comme celui que nous allons mener.
[...]
Considérer qu'il n'existe que des malades ou des délinquants offre bien peu d'alternatives pour nombre d'usagers, récréatifs ou non, qui sont pourtant susceptibles de courir les mêmes risques, immédiats ou retardés.
Nous ne voulons pas d'une jeunesse qui se réfugie dans la toxicomanie pour vivre la seule aventure de la transgression, dont le goût serait meilleur de son seul risque pour la santé.
Nous ne voulons pas d'une application mécanique de la loi - ce qui n'est plus le cas, signalons-le, comme le prouvent les statistiques - qui conduirait à l'inverse de l'effet recherché.
Nous ne voulons pas d'une loi qui, n'étant pas appliquée, ou pas totalement appliquée, devient une loi suspecte pour les uns comme pour les autres.
Nous ne voulons pas d'une suppression totale des interdits, qui serait un signal unilatéral conduisant à faciliter l'usage de drogues.
Nous ne voulons pas envoyer en prison le simple usager de drogues, car nous savons que la détention présente plus de risques qu'elle n'en évite.
Nous ne voulons pas non plus faire un amalgame entre l'apologie des drogues et l'information et le débat, comme celui que nous allons mener.
[...]
Considérer qu'il n'existe que des malades ou des délinquants offre bien peu d'alternatives pour nombre d'usagers, récréatifs ou non, qui sont pourtant susceptibles de courir les mêmes risques, immédiats ou retardés.
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Disponibilité |
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