Article de Périodique
Et si le jeu pathologique affectait aussi les seniors ? (2009)
(Pathological gambling among seniors)
Auteur(s) :
M. GRALL-BRONNEC ;
L. WAINSTEIN ;
M. GUILLOU-LANDREAT ;
J. L. VENISSE
Article en page(s) :
51-56
Sous-type de document :
Revue de la littérature / Literature review
Domaine :
Addictions sans produit / Addictions without drug
Langue(s) :
Français
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Résumé :
Le jeu pathologique reste une addiction encore peu explorée en France, a fortiori dans la tranche d'âge des seniors. Une étude récente indiquait que 70 % d'un échantillon de plus de 65 ans avaient joué au moins une fois au cours de l'année et que 11 % étaient 'à risque' vis-à-vis du jeu. Il semble que la proportion de seniors augmente parmi les joueurs pathologiques. L'accessibilité aux lieux de jeu serait un facteur déterminant, et les activités de jeu jouissent désormais d'une image socialement plus acceptable. Il convient de différencier les sujets qui jouaient avant d'atteindre la vieillesse et qui continuent de le faire de ceux qui débutent après la mise à la retraite. Il apparaît que jouer permet de lutter contre l'ennui, d'éprouver du plaisir, de favoriser les relations sociales... Certains auteurs ont déterminé des facteurs favorisant le développement d'une pratique pathologique. Avec l'âge, la dépendance s'installerait plus rapidement et les mises d'argent augmenteraient. On retient aussi l'abus d'alcool, le syndrome de stress post-traumatique, l'appartenance à une minorité ethnique, un niveau d'instruction et un statut socioéconomique faibles. Les études concernant l'influence du déclin cognitif sont contradictoires, tandis que les liens avec la maladie de Parkinson sont beaucoup plus évidents.
Affiliation :
France