Titre : | Prevalence of pathological gambling in Quebec in 2002 (2005) |
Titre traduit : | (La prévalence du jeu pathologique au Québec, en 2002) |
Auteurs : | R. LADOUCEUR ; C. JACQUES ; S. CHEVALIER ; S. SEVIGNY ; D. HAMEL |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Canadian Journal of Psychiatry (Vol.50, n°8, July 2005) |
Article en page(s) : | 451-456 |
Langues: | Anglais |
Discipline : | EPI (Epidémiologie / Epidemiology) |
Mots-clés : |
Thésaurus Géographique QUEBEC ; CANADAThésaurus TOXIBASE ADULTE ; PREVALENCE ; ENQUETE ; TELEPHONE ; JEU PATHOLOGIQUE ; JEU D'ARGENT ET DE HASARD |
Mots-clés: | SOGS |
Résumé : |
FRANÇAIS :
Objectif : Cet article présente les résultats d'une enquête en 2 phases, menée en 2002, afin d'évaluer les comportements de jeu de hasard et les problèmes associés au jeu pathologique chez la population adulte du Québec. Méthode : Dans la phase 1, un échantillon total de 8 842 adultes a été évalué. Nous avons utilisé l'échelle de jeu de South Oaks (SOGS), adaptée à l'entrevue téléphonique, pour évaluer une moitié de l'échantillon; l'autre moitié a été évaluée à l'aide de l'Indice canadien du jeu excessif (ICJE). Dans la deuxième phase de l'étude, nous avons comparé les classifications obtenues de ces instruments de dépistage avec les classifications obtenues par un psychologue, à l'aide d'une entrevue téléphonique clinique semi-structurée. Résultats : Les résultats indiquent que la prévalence du jeu pathologique en 2002 (auquel moment 0,8 % de la population adulte se classait comme joueurs pathologiques probables) ne différait pas de la proportion obtenue en 1996 (1,0 %), malgré une diminution significative de la participation au jeu en 2002 (81 % c. 90 % en 1996). Les activités de jeu les plus populaires étaient l'achat de billets de loterie (68 %), la participation à des tirages d'activités de financement (40 %), le jeu dans les casinos (18 %), les parties de cartes en famille ou entre amis (10 %), le bingo (9 %), et les appareils de loterie vidéo (8 %). Les résultats obtenus de la SOGS et du ICJE ont révélé que les 2 instruments ont un rendement semblable en ce qui concerne la détermination de la prévalence du jeu pathologique. Toutefois, les résultats de l'entrevue téléphonique clinique semi-structurée différaient de ceux obtenus aux instruments de dépistage : 82 % des joueurs initialement identifiés comme étant des joueurs pathologiques probables par la SOGS et l'ICJE n'ont pas été confirmés par l'entrevue clinique. Conclusion : L'écart entre les résultats des questionnaires de dépistage et de l'évaluation clinique est significatif, et il faut examiner cette différence avant d'entreprendre d'autres études transversales ou longitudinales. ENGLISH: Objective: To assess gambling behaviours and the problems associated with pathological gambling among the adult population of Quebec in 2002. Method: In Phase 1 of this 2-phase study, a total sample of 8842 adults was assessed. We used the South Oaks Gambling Screen (SOGS), adapted for telephone interview, to assess one-half of the sample; the other one-half was evaluated with the Canadian Problem Gambling Index (CPGI). In the study’s second phase, we compared the classifications obtained from these screening instruments with classifications obtained by a psychologist using a semistructured clinical telephone interview. Results: The results indicate that the prevalence of pathological gambling in 2002 (at which time 0.8% of the adult population were classified as probable pathological gamblers) did not differ from the proportion obtained in 1996 (1.0%), despite the significant decrease in gambling participation in 2002 (81% vs 90% in 1996). The most popular gambling activities were buying lottery tickets (68%), participating in fundraising draws (40%), gambling in casinos (18%), playing cards with family or with friends (10%), playing bingo (9%), and playing video lotteries (8%). The findings obtained from the SOGS and the CPGI revealed that the 2 instruments perform similarly when identifying pathological gambling prevalence. However, the results of the semistructured clinical telephone interviews differed from the results obtained with the screening instruments: 82% of the gamblers initially identified as probable pathological gamblers by the SOGS or the CPGI were not confirmed by a clinical interview. Conclusion: The discrepancy between the results of the screening questionnaires and the clinical evaluation is significant, and this difference needs to be addressed before further cross-sectional or longitudinal studies are conducted. |
Domaine : | Addictions sans produit / Addictions without drug |
Affiliation : | École de psychologie, Université Laval, Quebec City, Quebec |
Lien : | https://ww1.cpa-apc.org/Publications/Archives/CJP/2005/july/jul2005.asp |
