Titre : | La politique publique du Portugal en matière des drogues : mythes et réalités : Ou la décriminalisation de la consommation des substances psychoactives illégales au Portugal (2011) |
Auteurs : | A. LEANDRO ; L. PATRICIO |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Courrier des Addictions (Le) (Vol.13, n°2, Avril-mai-juin 2011) |
Article en page(s) : | 24-25 |
Langues: | Français |
Discipline : | LOI (Loi et son application / Law enforcement) |
Mots-clés : |
Thésaurus géographique PORTUGALThésaurus mots-clés DECRIMINALISATION ; POLITIQUE ; PRODUIT ILLICITE ; LEGISLATION ; EVOLUTION ; REVENDEUR |
Résumé : | L'achat, la possession et l'usage de stupéfiants pour une consommation individuelle ont été décriminalisés au Portugal depuis une loi promulguée en 2000 et entrée en vigueur en 2001. Ainsi, le fait de consommer des drogues devient une infraction administrative. Toutes les drogues sont concernées : du cannabis à la cocaïne en passant par l'héroïne. Cette décriminalisation a l'avantage de changer le regard porté sur l'usager de drogues et surtout le toxicomane : il n'est plus le criminel qu'il faut envoyer au tribunal puis en prison, mais un malade qu'il faut soigner. Elle permet d'éviter qu'il ne soit mis en prison avec des délinquants "lourds", et donc de l'inscrire ainsi dans l'école du crime. Cela ne signifie pas pour autant qu'il faille légaliser la consommation de drogues ou accepter les actes délictueux. Le trafiquant reste au Portugal un criminel passible de sanctions pénales qui restent inchangées ! Mais le choix est clair : pour l'usager, c'est la prévention de la récidive, pour le toxicodépendant, l'incitation à se soigner et se réinsérer, concrétisé par l'institution des dix-huit commissions de dissuasion des drogues devant lesquelles les uns et les autres doivent se présenter. |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Affiliation : | Lisbonne, Portugal |
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