Thèse, mémoire
Utilisation des génériques au long cours : cas particulier de la buprénorphine haut dosage dans les traitements de substitution aux opiacés
Auteur(s) :
Y. EL-HAIK
Article en page(s) :
82 p.
Refs biblio. :
21
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Thésaurus mots-clés
TRAITEMENT DE MAINTENANCE
;
BUPRENORPHINE
;
MEDICAMENTS
;
OPIACES
;
ENQUETE
;
ENTRETIEN
;
ETUDE QUALITATIVE
;
PERCEPTION
;
POSOLOGIE
;
PERSONNEL MEDICAL
;
USAGER
;
PRESCRIPTION MEDICALE
;
EDUCATION POUR LA SANTE
Thésaurus géographique
FRANCE
Note générale :
Mémoire de Master 2ème année de Santé Publique - Parcours 2 : Prévention et éducation à la santé
Résumé :
Mis sur le marché en France à partir de 1995, les médicaments génériques n'ont cessé de se développer ; cet essor a été confirmé par le droit de substitution accordé aux pharmaciens en 1999.
En 2009, 82,5 % des médicaments toutes classes confondues délivrés en ville étaient des génériques, ils sont désormais incontournables et présents dans presque toutes les classes thérapeutiques.
Pourtant, le taux des Médicaments de Substitution aux Opiacés et, particulièrement celui la buprénorphine interpelle : il n'est que de 31,8% en 2008 sur le marché français.
Si ces génériques semblent bien acceptés dans le cadre de traitements courts ou de pathologies non spécifiques, il n'en est pas de même pour leur intégration dans des pathologies précises, chroniques, ou utilisant certaines classes médicamenteuses particulières à marge thérapeutique étroite (Epilepsie, troubles thyroïdiens, immunosuppresseurs...).
Actuellement au coeur de nombreux débats et critiques, ils éveillent souvent méfiance et scepticisme de la part de certains professionnels de santé et patients.
Quels facteurs peuvent expliquer la faible utilisation de la BHD dans le cadre d'un traitement de substitution aux opiacés et quels regards acteurs de santé et patients portent-ils sur ces médicaments ?
Quels sont les nouvelles interrogations soulevées et leurs impacts ? Quelles solutions sont à proposer dans le champ de l'éducation à la santé ?
Après avoir pris connaissance des études existantes sur les génériques utilisés dans des traitements particuliers, nous essaierons de comprendre les raisons expliquant la faible utilisation de la buprénorphine sous forme générique, hypothèses qui seront appuyées par les témoignages des différents acteurs sur le terrain.
Ainsi, à partir des données recueillies et grâce aux différents entretiens, il s'agira de réfléchir aux améliorations et solutions à apporter dans le cadre de l'éducation thérapeutique. [Introduction]
En 2009, 82,5 % des médicaments toutes classes confondues délivrés en ville étaient des génériques, ils sont désormais incontournables et présents dans presque toutes les classes thérapeutiques.
Pourtant, le taux des Médicaments de Substitution aux Opiacés et, particulièrement celui la buprénorphine interpelle : il n'est que de 31,8% en 2008 sur le marché français.
Si ces génériques semblent bien acceptés dans le cadre de traitements courts ou de pathologies non spécifiques, il n'en est pas de même pour leur intégration dans des pathologies précises, chroniques, ou utilisant certaines classes médicamenteuses particulières à marge thérapeutique étroite (Epilepsie, troubles thyroïdiens, immunosuppresseurs...).
Actuellement au coeur de nombreux débats et critiques, ils éveillent souvent méfiance et scepticisme de la part de certains professionnels de santé et patients.
Quels facteurs peuvent expliquer la faible utilisation de la BHD dans le cadre d'un traitement de substitution aux opiacés et quels regards acteurs de santé et patients portent-ils sur ces médicaments ?
Quels sont les nouvelles interrogations soulevées et leurs impacts ? Quelles solutions sont à proposer dans le champ de l'éducation à la santé ?
Après avoir pris connaissance des études existantes sur les génériques utilisés dans des traitements particuliers, nous essaierons de comprendre les raisons expliquant la faible utilisation de la buprénorphine sous forme générique, hypothèses qui seront appuyées par les témoignages des différents acteurs sur le terrain.
Ainsi, à partir des données recueillies et grâce aux différents entretiens, il s'agira de réfléchir aux améliorations et solutions à apporter dans le cadre de l'éducation thérapeutique. [Introduction]
Affiliation :
CEIP-Addictovigilance, Unité de Pharmacologie Clinique, Hôpital La Timone, CHU Marseille, APHM , Marseille, France
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |