Rapport
Étude de prévalence du jeu pathologique en Suisse
Auteur(s) :
OSIEK, C. ;
BONDOLFI, G. ;
FERRERO, F.
Année :
1998
Page(s) :
26 p.
Langue(s) :
Français
Éditeur(s) :
Genève : Hopitaux universitaires de Genève
Domaine :
Addictions sans produit / Addictions without drug
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Thésaurus mots-clés
QUESTIONNAIRE
;
ENQUETE
;
PREVALENCE
;
JEU PATHOLOGIQUE
;
OFFRE
;
TELEPHONE
;
PROFIL SOCIO-DEMOGRAPHIQUE
;
COMORBIDITE
;
JEUX D'ARGENT ET DE HASARD
Thésaurus géographique
SUISSE
Résumé :
Depuis son inclusion dans le DSM III en 1980, le jeu pathologique est considéré comme une affection psychiatrique. Les approches de type cognitif ont montré leur efficacité dans le traitement et la prévention de la rechute de ce trouble. L'ampleur de cette affection n'étant pas connue en Suisse, nous avons conduit une étude de prévalence en collaboration avec l'Université de Laval (Professeur Ladouceur) sur mandat de la Romande des Jeux SA et grâce au financement de la Loterie Romande.
2526 interviews téléphoniques de personnes âgées de 18 ans et plus ont été effectuées. Le « South Oaks Gambling Screen » (SOGS), échelle comprenant 20 items dérivés des critères du DSM III concernant le jeu pathologique a été utilisée. Les résultats montrent un taux de prévalence de joueurs pathologiques probables de 0.79 % et de joueurs potentiellement pathologiques de 2.18 %. Ces taux sont légèrement inférieurs à ceux observés dans d'autres pays industrialisés.
Une corrélation positive entre l'offre de jeux (nombre de machines à sous) dans différentes régions de notre pays et le taux de prévalence a été mise en évidence.
Du fait de l'ouverture des maisons de jeu en Suisse en l'an 2000, l'augmentation de la disponibilité de jeux pourrait vraisemblablement s'accompagner d'une augmentation du nombre de joueurs pathologiques comme cela a été constaté dans d'autres pays.
2526 interviews téléphoniques de personnes âgées de 18 ans et plus ont été effectuées. Le « South Oaks Gambling Screen » (SOGS), échelle comprenant 20 items dérivés des critères du DSM III concernant le jeu pathologique a été utilisée. Les résultats montrent un taux de prévalence de joueurs pathologiques probables de 0.79 % et de joueurs potentiellement pathologiques de 2.18 %. Ces taux sont légèrement inférieurs à ceux observés dans d'autres pays industrialisés.
Une corrélation positive entre l'offre de jeux (nombre de machines à sous) dans différentes régions de notre pays et le taux de prévalence a été mise en évidence.
Du fait de l'ouverture des maisons de jeu en Suisse en l'an 2000, l'augmentation de la disponibilité de jeux pourrait vraisemblablement s'accompagner d'une augmentation du nombre de joueurs pathologiques comme cela a été constaté dans d'autres pays.
Affiliation :
Clinique de psychiatrie 2, Département de Psychiatrie, Hôpitaux Universitaires de Genève, Suisse / Switzerland
Cote :
A00325