Titre : | Symposium salive. Détection des drogues et médicaments dans le fluide oral |
Auteurs : | XIIème congrès annuel de la Société Française de Toxicologie Analytique (10 juin 2005; Pau, France) ; P. KINTZ ; P. MURA ; J. P. GOULLÉ ; M. LHERMITTE ; A. VERSTRAETE |
Type de document : | Congrès |
Année de publication : | 2005 |
Format : | 63 p. |
Note générale : | XIIème congrès annuel de la société française de toxicologie analytique, 10 juin 2005 |
Langues: | Français |
Discipline : | PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods) |
Mots-clés : |
Thésaurus géographique FRANCE ; BELGIQUEThésaurus mots-clés SALIVE ; DEPISTAGE ; CONDUITE DE VEHICULE ; EFFET SECONDAIRE ; ANALYSE CHIMIQUE ; TOXICOLOGIE ; OPIACES ; AMPHETAMINES ; COCAINE ; CANNABIS ; BENZODIAZEPINES |
Résumé : |
Le 26 octobre 2004, le Ministre de l'Intérieur annonçait la généralisation des tests salivaires au bord de la route pour lutter contre l'usage de produits stupéfiants au volant. Au moment de ce congrès, l'application de cette mesure n'est toujours pas d'actualité. L'échéance avancée par les services concernés est donnée pour septembre 2005.
Contrairement à ce que certains ont pu déclarer, en particulier en tentant d'y associer une notion mercantile, la SFTA n'est pas opposée à l'utilisation de la salive comme milieu de dépistage, mais son rôle de Société Savante est de garantir les bases scientifiques de ces tests. Or, à ce jour, si les outils immuno-chimiques sont performants pour la cocaïne, les opiacés et les amphétamines, ils ne sont ni assez sensibles ni assez spécifiques pour le cannabis. Et pourtant, le dépistage au bord de la route des conducteurs sous l'emprise de stupéfiants par la salive présente de très nombreux avantages. Dans le cadre d'une conduite automobile sous influence d'un stupéfiant, l'analyse toxicologique d'un échantillon sanguin prélevé sur le sujet représente la preuve indiscutable de l'exposition. Dans cette situation, l'analyse ne s'oppose pas à la clinique, mais conforte le diagnostic médical. Néanmoins, on peut admettre que ces procédures ne sont pas applicables à des dépistages de masse, par exemple dans les opérations de prévention, du fait de la difficulté à faire accepter le prélèvement sanguin, invasif, par la population générale et la durée importante de la phase analytique, incompatible avec le rendu immédiat du résultat, qui pourrait conduire à l'immobilisation du véhicule. Ainsi, une analyse immunologique (avec des tests spécialement conçus pour cet usage) à partir d'un prélèvement de salive apparaît comme une solution acceptable. Le prélèvement de salive est considéré comme non-invasif et peut être effectué sous contrôle visuel par des officiers de police bien formés, pour réduire les risques d'adultération. L'expertise judiciaire ne peut se faire valablement qu'à partir du sang, analysé par chromatographie couplée à la spectrométrie de masse. En terme de prévention, il serait illusoire de ne s'intéresser qu'aux accidents corporels, voire seulement mortel. Dans ces conditions, du fait de son caractère invasif et de la lourdeur analytique nécessaire, le sang devrait être substitué par la salive, au bord de la route. Même si l'application immédiate de la salive semble être la conduite automobile, la mise sur le marché d'outils sensibles permettra d'autres applications, comme le dépistage sur le lieu du travail. La SFTA, consciente de son rôle éducatif, a donc tenu à faire le point sur le thème salive et stupéfiants (et benzodiazépines), à partir d'études contrôlées d'excrétion, de procédures analytiques, de paramètres d'interprétation et des premiers résultats de l'étude européenne ROSITA-2. (Introduction du séminaire) |
Note de contenu : |
SOMMAIRE
Opiacés et salive Amphétamines et fluide oral Cocaïne et salive Cannabis et fluide oral (salive) Benzodiazépines et fluide oral Tests salivaires, les leçons de Rosita-2 |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Affiliation : | France |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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