Rapport
Enquête ENHJEU - Québec. Portrait du jeu au Québec : prévalence, incidence et trajectoires sur quatre ans
ENHJEU - Quebec survey. Portrait of gambling in Quebec: Prevalence, incidence and trajectories over four years
Auteur(s) :
S. KAIROUZ ;
L. NADEAU ;
C. PARADIS
Article en page(s) :
48 p.
Refs biblio. :
14
Domaine :
Addictions sans produit / Addictions without drug
Langue(s) :
Anglais
; Français
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Thésaurus géographique
QUEBEC
;
CANADA
Thésaurus mots-clés
ENQUETE
;
JEU PATHOLOGIQUE
;
PREVALENCE
;
INTERNET
;
EVOLUTION
;
INCIDENCE
;
JEUX D'ARGENT ET DE HASARD
Note générale :
English version:
http://socianth.concordia.ca/pages/GamblingSurvey2009.php
http://socianth.concordia.ca/pages/GamblingSurvey2009.php
Résumé :
FRANÇAIS :
Les premiers résultats de cette étude portant sur la prévalence des comportements et des problèmes associés aux jeux de hasard et d'argent au sein de la population québécoise indiquent qu'un peu plus de 70 % des Québécois se sont adonnés à un jeu de hasard et d'argent (JHA) au cours de l'année précédant l'enquête. En moyenne, les dépenses annuelles des Québécois aux JHA sont estimées à 483 $.
Cette enquête populationnelle, première étape d'un projet qui s'échelonne sur une période de 5 ans, a été menée de juin à septembre 2009 auprès de 11 888 personnes de plus de 18 ans, non institutionnalisées et réparties sur tout le territoire du Québec.
« Près de 1,3 % des adultes dans la population sont à risque modéré de développer un problème de jeu tandis que 0,7%, près de 41 000 personnes sont des joueurs pathologiques. L'étude montre qu'on retrouve une proportion plus importante de parieurs aux appareils électroniques de loterie vidéo (ALV) parmi les hommes et les jeunes âgés entre 18 et 24 ans. Ils jouent plus souvent, dépensent des montants plus substantiels et, pour certains, rapportent davantage de problèmes associés tels une consommation abusive d'alcool ou l'usage de cannabis », explique Sylvia Kairouz.
L'étude montre également que les adeptes d'ALV comme ceux des jeux en ligne sont proportionnellement plus nombreux à être à risque de développer un problème de jeu ou d'être des joueurs pathologiques.
Cette étude s'inscrit dans le cadre du projet « Portrait du jeu au Québec : Prévalence, incidence et trajectoires sur quatre ans », soutenu par le Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (FQRSC). [D'après le résumé d'éditeur]
ENGLISH:
This project is part of the collaborative funding program « Les jeux de hasard et d'argent au Québec : Portrait des joueurs adultes et prévalence des problèmes associés » of the Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (FQRSC). This project is conducted over a period of five years. It aims at generating data on the prevalence of gambling behaviours and associated problems among the adult population of Quebec. The project is carried out in two stages - one in 2009, the subject of this report, and another in 2012, a follow-up survey. The current report describes the problems associated with gambling by type of game, and devotes special attention to the prevalence of at-risk and probable pathological gamblers, namely, the most vulnerable groups of the population. The presentation of populational tables in the results allows for recommendations to be made for the prevention of gambling problems and the treatment of players struggling with problems. This report describes the first stage of the project.
Les premiers résultats de cette étude portant sur la prévalence des comportements et des problèmes associés aux jeux de hasard et d'argent au sein de la population québécoise indiquent qu'un peu plus de 70 % des Québécois se sont adonnés à un jeu de hasard et d'argent (JHA) au cours de l'année précédant l'enquête. En moyenne, les dépenses annuelles des Québécois aux JHA sont estimées à 483 $.
Cette enquête populationnelle, première étape d'un projet qui s'échelonne sur une période de 5 ans, a été menée de juin à septembre 2009 auprès de 11 888 personnes de plus de 18 ans, non institutionnalisées et réparties sur tout le territoire du Québec.
« Près de 1,3 % des adultes dans la population sont à risque modéré de développer un problème de jeu tandis que 0,7%, près de 41 000 personnes sont des joueurs pathologiques. L'étude montre qu'on retrouve une proportion plus importante de parieurs aux appareils électroniques de loterie vidéo (ALV) parmi les hommes et les jeunes âgés entre 18 et 24 ans. Ils jouent plus souvent, dépensent des montants plus substantiels et, pour certains, rapportent davantage de problèmes associés tels une consommation abusive d'alcool ou l'usage de cannabis », explique Sylvia Kairouz.
L'étude montre également que les adeptes d'ALV comme ceux des jeux en ligne sont proportionnellement plus nombreux à être à risque de développer un problème de jeu ou d'être des joueurs pathologiques.
Cette étude s'inscrit dans le cadre du projet « Portrait du jeu au Québec : Prévalence, incidence et trajectoires sur quatre ans », soutenu par le Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (FQRSC). [D'après le résumé d'éditeur]
ENGLISH:
This project is part of the collaborative funding program « Les jeux de hasard et d'argent au Québec : Portrait des joueurs adultes et prévalence des problèmes associés » of the Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (FQRSC). This project is conducted over a period of five years. It aims at generating data on the prevalence of gambling behaviours and associated problems among the adult population of Quebec. The project is carried out in two stages - one in 2009, the subject of this report, and another in 2012, a follow-up survey. The current report describes the problems associated with gambling by type of game, and devotes special attention to the prevalence of at-risk and probable pathological gamblers, namely, the most vulnerable groups of the population. The presentation of populational tables in the results allows for recommendations to be made for the prevention of gambling problems and the treatment of players struggling with problems. This report describes the first stage of the project.
Affiliation :
Département de sociologie et d'anthropologie, Université Concordia ; Département de psychologie, Université de Montréal, Québec, Canada
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |