Titre : | Prévalence des problèmes d’alcool chez les détenus |
Auteurs : | P. MICHAUD |
Type de document : | Thèse, mémoire |
Année de publication : | 1995 |
Format : | 78 p. / tab., ann |
Note générale : |
Mémoire pour la Capacité d'alcoologie-toxicomanie, Fac. de médecine de Montpellier
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Langues: | Français |
Discipline : | EPI (Epidémiologie / Epidemiology) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés PRISON ; ALCOOL ; CONSOMMATION ; PREVALENCE ; ENQUETE |
Résumé : |
Ce travail s'inscrit dans une démarche associative, celle de l'APECAPP (Association pour la prévention et l'étude des conduites d'alcoolisation des populations pénales). Il fait d'abord le point des données bibliographiques françaises et internationales sur la prévalence des problèmes d'alcool chez les détenus. Deux études originales viennent compléter ces données. La première, réalisée à Dijon en 1992, a porté sur 191 détenus. Elle a servi d'enquête de faisabilité à la seconde, qui est une enquête métropolitaine de prévalence. La méthodologie a reposé sur la formation d'un échantillon par sondage (au quart), stratifié selon la taille des maisons d'arrêt (MA), représentatif donc de l'ensemble des 136 MA de France métropolitaine, et sur l'utilisation d'un questionnaire mis au point à Dijon, rempli par un médecin pour chaque entrant, et sortant sur leurs caractéristiques socio-démographiques, leurs antécédents, leurs consommations de drogues, y compris alcool et tabac. ...
Résultats: 800 détenus hommes ont été inclus, d'âge moyen 28 ans. 20,4 % signalent des antécédents familiaux d'alcoolisme. Une alcoolodépendance physique est relevée chez 16,5 %, les critères DSM III-R de dépendance à l'alcool sont présents chez 15,9 %. La prévalence (sur la vie entière) de l'alcoolodépendance sous toutes ses formes s'élève à 22,5 % des entrants. Une alcoolopathie est exceptionnelle chez les non-dépendants. Il y a en tout 23,4 % de maladies liées à l'alcool. 18,6 % déclarent au moins 12 ivresses dans l'année, 27,1 % boivent 280 g d'alcool par semaine ou plus. 4,3 sont incarcérés pour conduite en état alcoolique. 37,6 % ont un ou plusieurs des problèmes liés à l'alcool cités ci-dessus. Ces chiffres, dont la précision est de l'ordre de ± 3 %, sont très élevés pour une population jeune. Ils confirment qu'une intervention alcoologique en prison est souhaitable, dont les formes devront s'adapter aux caractéristiques alcoologiques de la population carcérale, qui restent à décrire. (Résumé de l’auteur) |
Domaine : | Alcool / Alcohol |
Refs biblio. : | 53 |
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Disponibilité |
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