Titre : | Programmes d'échanges de seringues et réduction des risques chez les usagers de drogues dans le monde développé : états des lieux et mise en perspective (2001) |
Titre traduit : | (Syringue exchange programmes and harm reduction among the drug users in the developed countries: inventory and evaluation) |
Auteurs : | J. EMMANUELLI |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Documents du CESAMES (n°8, Janvier-Avril 2001) |
Article en page(s) : | 79 p. |
Collection : | Documents du Cesames, ISSN 1293-3120, num. n°8 |
Langues: | Français |
Discipline : | PRE (Prévention - RdRD / Prevention - Harm reduction) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés EFFICACITE ; ENQUETE ; EPIDEMIOLOGIE ; EVALUATION ; INJECTION ; HEPATITE ; USAGER ; SIDA ; PARTAGE DE SERINGUE ; ECHANGE DE SERINGUES ; REDUCTION DES RISQUES ET DES DOMMAGES ; CONDUITE A RISQUE ; STRUCTURE DE PROXIMITE ; COMPORTEMENT ; CONTAMINATIONThésaurus géographique EUROPE ; FRANCE ; ETATS-UNIS |
Résumé : | Depuis quelques années, la réduction des risques est intégrée aux politiques de santé publique et de lutte contre les drogues en France. Ce principe, qui va de l'accès au matériel stérile d'injection au testing des drogues de synthèse dans les fêtes, en passant par la prise en charge des affections somatiques sans exiger l'abstinence, traverse les services sanitaires et de prévention et de traitements des toxicodépendances. Les programmes d'échanges de seringues (PES) sont le dispositif le plus emblématique de la réduction des risques en matière de toxicomanie. Nés en grande partie des efforts d'associations humanitaires, de militants de la lutte contre le sida et d'autres intervenants de terrain, ces services s'avèrent avoir encore un statut fragile. Six ans après leur reconnaissance officielle en France, le moment nous a paru propice pour faire le point : qui utilise ces dispositifs ? En quoi les participants à ces programmes ressemblent-t-ils à d'autres usagers de drogues ? Ces dispositifs s'avèrent-ils efficaces dans la lutte contre la transmission des maladies infectieuses et la diminution des pratiques à risque ? Quel rapport ont-ils avec l'accès aux prises en charge des toxicomanies et aux services sanitaires ? Malgré une réduction des usages d'héroïne par voie injectable, des consommateurs de drogues continuent à s'injecter des produits illicites, notamment de la cocaïne et de la buprénorphine. Les épidémies de VIH et d'hépatites peuvent toujours resurgir et les virus atteindre de nouveaux injecteurs et leurs partenaires sexuels. Une des questions en suspens concerne la minorité d'usagers de drogue par voie intraveineuse qui ne semble pas être concernée par les PES. Comment les atteindre ? Quelles interventions développer vers eux ? Ce Document fait le point sur les connaissances acquises, au niveau national et international, sur les PES. Si le bilan est généralement positif, il reste des problèmes : les différences d'un lieu à l'autre, les difficultés à mener des enquêtes rigoureuses à cause de la nature illicite et souvent précaire de l'injection de drogues, la fiabilité des données et les résultats contradictoires rendent difficiles l'évaluation dans ce domaine. Ce Document suggère des nouvelles directions pour étudier les PES. |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Affiliation : | France |
Numéro Toxibase : | 700576 |
Centre Emetteur : | 07 CNDT |
Cote : | CESAMES |
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