Thèse, mémoire
Mésusages de la Buprénorphine haut dosage (Subutex®) dans le traitement de substitution aux opiacés : Etude observationnelle en médecine générale dans le département de la Charente-Maritime
Année :
2006
Page(s) :
128 p.
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
92
Domaine :
Autres substances / Other substances ; Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
PSY (Psychopathologie / Psychopathology)
Thésaurus mots-clés
BUPRENORPHINE
;
MESUSAGE
;
VOIE D'ADMINISTRATION
;
VOIE NASALE
;
INJECTION
;
SUBSTITUTION
;
ETUDE CLINIQUE
;
DISPOSITIF DE SOIN
Note générale :
Thèse de médecine
Résumé :
Actuellement, 85 % des patients dépendants aux opiacés et substitués sont traités par buprénorphine haut dosage (BHD) et majoritairement suivis en médecine générale. Même si ce traitement a permis une amélioration indéniable de l'état de santé et de la qualité de vie des usagers de drogue, son utilisation est souvent détournée ce qui pose un réel problème. Ce travail avait pour objectif de décrire les modalités d'usage de la BHD et de rechercher les pratiques de mésusage des patients pris en charge en ambulatoire.
Pour cela un questionnaire a été remis à ces patients par l'intermédiaire de leurs médecins, ces derniers étant interrogés sur les modalités de leur prise en charge de ces patients. La fréquence des mésusages au sein de la population étudiée est plus importante que celle de la littérature, mais la particularité de notre étude est de s'intéresser uniquement aux patients de médecine générale en s'appuyant sur leurs propres déclarations.
La littérature n'aborde que très rarement l'utilisation par voie pernasale de la BHD et le fractionnement de la dose qui concerne respectivement 48 et 58 % de nos patients, les autres mésusages étudiés étaient la polyconsommation et le recours à l'injection. Tous ces mésusages ne sont pas apparus liés à l'ancienneté du traitement. Nous remarquons que le « sniff » est une pratique très répandue mais très peu étudiée.
En recueillant l'opinion des usagers sur ce médicament nous avons constaté une réelle inquiétude des usagers par rapport à la dépendance à la BHD et à son éventuel sevrage.
L'enquête réalisée auprès des médecins a confirmé l'importance de la pratique en réseau et de la formation médicale pour la prise en charge des patients dépendants. D'autres moyens articulés autour des trois axes de la prise en charge : thérapeutique, psychologique et sociale restent encore à développer pour réduire ces problèmes de mésusages. [Résumé d'auteur]
Pour cela un questionnaire a été remis à ces patients par l'intermédiaire de leurs médecins, ces derniers étant interrogés sur les modalités de leur prise en charge de ces patients. La fréquence des mésusages au sein de la population étudiée est plus importante que celle de la littérature, mais la particularité de notre étude est de s'intéresser uniquement aux patients de médecine générale en s'appuyant sur leurs propres déclarations.
La littérature n'aborde que très rarement l'utilisation par voie pernasale de la BHD et le fractionnement de la dose qui concerne respectivement 48 et 58 % de nos patients, les autres mésusages étudiés étaient la polyconsommation et le recours à l'injection. Tous ces mésusages ne sont pas apparus liés à l'ancienneté du traitement. Nous remarquons que le « sniff » est une pratique très répandue mais très peu étudiée.
En recueillant l'opinion des usagers sur ce médicament nous avons constaté une réelle inquiétude des usagers par rapport à la dépendance à la BHD et à son éventuel sevrage.
L'enquête réalisée auprès des médecins a confirmé l'importance de la pratique en réseau et de la formation médicale pour la prise en charge des patients dépendants. D'autres moyens articulés autour des trois axes de la prise en charge : thérapeutique, psychologique et sociale restent encore à développer pour réduire ces problèmes de mésusages. [Résumé d'auteur]
Affiliation :
Université de Poitiers, Faculté de Médecine et pharmacie