Livre
Les personnes en difficulté avec l'alcool : usage, usage nocif, dépendance, propositions. Rapport de mission 1998
(Individuals with alcohol related problems: use, harmful use, dependency: proposals)
Auteur(s) :
M. REYNAUD ;
P. J. PARQUET
Article en page(s) :
293 p.
Refs biblio. :
226
Domaine :
Alcool / Alcohol
Langue(s) :
Français
Thésaurus mots-clés
ALCOOLIQUE
;
USAGE REGULIER
;
DEPENDANCE
;
REPRESENTATION SOCIALE
;
CONSOMMATION
;
ALCOOLOGIE
;
PRISE EN CHARGE
;
DISPOSITIF DE SOIN
;
RECOMMANDATION
Thésaurus géographique
FRANCE
Note générale :
Vanves, CFES, 1999, 293 p.
Résumé :
Ce rapport est le fruit d'une mission d'évaluation sur le dispositif de soins aux personnes en difficulté avec l'alcool. Les professeurs Michel Reynaud et Philippe-Jean Parquet, à la suite des travaux de cette mission s'appuyant sur des expériences positives déjà existantes, émettent dix groupes de propositions destinées à améliorer et à valoriser les soins aux personnes en difficulté avec l'alcool en France. Ces propositions (synthèse des propositions énoncées tout le long du document) sont présentées au tout début de l'ouvrage, à la différence du rapport initial ("Evaluation du dispositif de soins pour les personnes en difficulté avec l'alcool", remis par la Commission en Novembre 1997) dans lequel elles ne figurent pas. Il ressort de ce travail d'évaluation que le dispositif de soins, dans l'ensemble, est peu efficace. Des raisons sociologiques extrêmement fortes empêchent le repérage et le traitement des troubles liés à l'alcool ; il n'existe en France aucune représentation de l'usage nocif de l'alcool, et donc pas de possibilité de prise en charge précoce. Enfin, la gravité du problème est largement sous-estimée (20% des patients hospitalisés ou consultants ont des problèmes avec l'alcool) et le coût pour la nation - majeur - n'est absolument pas perçu. Le système de soins français, non seulement ne facilite pas le diagnostic et la prise en charge précoce de l'usage nocif d'alcool, mais soigne très imparfaitement les alcoolodépendants : il traite leurs complications, mais ne prend que peu en charge les conduites pathologiques d'alcoolisation. A côté d'une alcoologie explicite très peu dotée (les centres de soins spécialisés en alcoologie), l'essentiel de l'alcoologie est assuré implicitement par des médecins généralistes, des médecins du travail et dans les services hospitaliers et d'urgence. Il conviendrait que ces différents acteurs bénéficient d'une formation plus approfondie et d'une organisation en réseau plus performante, dans laquelle les missions de chaque partenaire seraient clairement définies. [Résumé IREB]
Il ne s'agit pas d'un nouveau texte législatif. Cependant, le rapport Reynaud/Parquet, commandé en 1996 par le ministère du travail et des affaires sociales fera date en matière de politique sur l'alcool. L'alcool est désormais très clairement reconnu en tant que priorité de santé publique comme un rapport du HCSP (Haut Comité de la Santé Publique) le préconisait déjà en 1994. Depuis cette époque l'optique dune prise en compte globale des dépendances et des conduites addictives (substances licites et illicites) a été soulignée par de nombreux rapports et s'est traduite par les nouvelles missions de la MILDT à partir de 1998. Ce rapport dresse un tableau négatif du diagnostic et de la prise en charge de l'usage nocif de l'alcool et de la gravité des problèmes liés, En effet, seules les complications liées à la consommation sont soignées sans prendre en compte les conduites pathologiques d'alcoolisation. La faiblesse des moyens et le manque de coordination avec les médecins généralistes et les services hospitaliers d'urgence sont en cause. Dans un pays où le poids culturel de l'alcool reste très important, le coût national du problème est mal évalué et mal perçu. Dix propositions sont faites pour améliorer les soins aux personnes en difficulté avec l'alcool : mieux connaître le phénomène en développant un système d'information sur les consommateurs et les pathologies; mieux former les professionnels; mieux soigner en respectant des protocoles de diagnostic et dévaluation spécifiques; adapter les moyens ambulatoires et l'alcoologie de liaison (unités de soins spécialisées, services d'urgence, hôpitaux de jour en alcoologie); adapter les structures de soins de suite et le dispositif médico-social; coordonner les politiques alcool entre les ministères; coordonner les actions de prévention. Certaines orientations du rapport ont déjà été mises en application, par exemple la transformation des CHAA en CCAA sur financement de l'assurance-maladie. [Résumé Toxibase]
Il ne s'agit pas d'un nouveau texte législatif. Cependant, le rapport Reynaud/Parquet, commandé en 1996 par le ministère du travail et des affaires sociales fera date en matière de politique sur l'alcool. L'alcool est désormais très clairement reconnu en tant que priorité de santé publique comme un rapport du HCSP (Haut Comité de la Santé Publique) le préconisait déjà en 1994. Depuis cette époque l'optique dune prise en compte globale des dépendances et des conduites addictives (substances licites et illicites) a été soulignée par de nombreux rapports et s'est traduite par les nouvelles missions de la MILDT à partir de 1998. Ce rapport dresse un tableau négatif du diagnostic et de la prise en charge de l'usage nocif de l'alcool et de la gravité des problèmes liés, En effet, seules les complications liées à la consommation sont soignées sans prendre en compte les conduites pathologiques d'alcoolisation. La faiblesse des moyens et le manque de coordination avec les médecins généralistes et les services hospitaliers d'urgence sont en cause. Dans un pays où le poids culturel de l'alcool reste très important, le coût national du problème est mal évalué et mal perçu. Dix propositions sont faites pour améliorer les soins aux personnes en difficulté avec l'alcool : mieux connaître le phénomène en développant un système d'information sur les consommateurs et les pathologies; mieux former les professionnels; mieux soigner en respectant des protocoles de diagnostic et dévaluation spécifiques; adapter les moyens ambulatoires et l'alcoologie de liaison (unités de soins spécialisées, services d'urgence, hôpitaux de jour en alcoologie); adapter les structures de soins de suite et le dispositif médico-social; coordonner les politiques alcool entre les ministères; coordonner les actions de prévention. Certaines orientations du rapport ont déjà été mises en application, par exemple la transformation des CHAA en CCAA sur financement de l'assurance-maladie. [Résumé Toxibase]
Affiliation :
France
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |