Livre
Adolescents : enquête nationale
Auteur(s) :
CHOQUET, M. ;
LEDOUX, S.
Année :
1994
Page(s) :
346 p.
Langue(s) :
Français
Éditeur(s) :
Paris : INSERM
ISBN :
978-2-85598-611-1
Domaine :
Plusieurs produits / Several products
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Thésaurus géographique
FRANCE
Thésaurus mots-clés
EPIDEMIOLOGIE
;
CONSOMMATION
;
JEUNE
;
MILIEU SCOLAIRE
;
FACTEUR DE RISQUE
;
PSYCHOPATHOLOGIE
;
COMPORTEMENT
;
BOULIMIE
;
SUICIDE
;
DEPRESSION
;
ENQUETE
;
MODELE STATISTIQUE
;
CONDUITE A RISQUE
;
VIOLENCE
;
FAMILLE
Résumé :
L'INSERM a mené une enquête d'envergure nationale sur la santé physique, psychologique et sociale des jeunes à l'attention de professionnels de la santé, de l'éducation, du secteur social et de la formation et de tous les adultes en contact avec les jeunes. Elle a été réalisée auprès de 13000 jeunes âgés de 11 à 19 ans fréquentant des établissements de 8 académies (hormis celle de Paris). La 1ère partie de l'ouvrage est consacrée à la vie quotidienne des jeunes, leur réussite scolaire, leur mode de vie, leur santé au quotidien. Il ressort que leur situation sociale diffère surtout selon le sexe et l'âge. La 2ème partie aborde les troubles de la conduite (consommation de tabac, d'alcool et de drogues), ainsi que les troubles liés au corps (dépressivité, angoisse, insomnie, consommation de médicaments, boulimie) et les violences. La consommation de drogue, de manière globale, est d'avantage liée à la situation sociale et scolaire des jeunes qu'à leur appartenance à un milieu particulier. Si l'on extrait quelques chiffres : 85,3% n'ont jamais pris de drogue, 6,1% en ont expérimenté une ou deux fois, 3,2% en ont pris entre trois et neuf fois, 5,4% en ont pris au moins dix fois. Parmi les drogues expérimentées, le haschich vient en tête (11,8%), l'héroïne en dernier (0,9%). 1,1% des jeunes ont déjà pris de la cocaïne. La 3ème partie étudie le contexte relationnel, psychologique et social des difficultés des jeunes : les facteurs de risque, la demande d'aide de ces jeunes. Il s'en dégage que les conduites déviantes sont moins liées aux données sociales (cadre de vie, nationalité, niveau scolaire, etc...) qu'aux facteurs psychologiques. [Résumé Toxibase]
- voir aussi :
Cote :
L00146