Livre
Ces drôles de médicaments
(Those funny medicines)
Auteur(s) :
PIGNARRE, P.
Année :
1990
Page(s) :
141 p.
Langue(s) :
Français
Éditeur(s) :
Paris : Laboratoires Delagrange
Collection :
Les empêcheurs de penser en rond
ISBN :
978-2-908602-04-3
Refs biblio. :
59
Domaine :
Autres substances / Other substances
Note générale :
Paris, Laboratoires Delagrange, 1990, (Coll. Les empêcheurs de penser en rond), 141 p.
Résumé :
FRANÇAIS :
Quelle est la part de la science et celle de l'imaginaire dans l'invention des médicaments ? Le Vidal décrit le médicament sans parler de l'imaginaire des publicitaires, ni de celui des chercheurs, encore moins de celui des médecins et de celui du malade. Pourtant cette charge subjective est constamment présente, malgré les efforts d'objectivité des scientifiques et des pouvoirs publics. Le passage de la pharmacie artisanale à l'industrie pharmaceutique n'a fait que renforcer ces efforts. Seule la clinique peut remettre en cause les limites de la pharmacologie, puisqu'elle se situe dans un rapport humain qui échappe à la science expérimentale. On cherche sans la trouver une voie à l'innovation thérapeutique qui irait du fondamentaliste au médecin clinicien en passant par le pharmacologue, elle seule pourrait se qualifier de rationnelle. Les rapports entre les différents secteurs de la recherche pharmaceutique, jusqu'à la clinique, sont des rapports de traduction, avec toutes les trahisons que cela comprend. La maladie vient troubler la logique d'une thérapeutique cause-effet qui se voudrait organo-centrée. Seule une démarche transdisciplinaire permettrait un dialogue entre la pharmacologie expérimentale et la clinique.
Quelle est la part de la science et celle de l'imaginaire dans l'invention des médicaments ? Le Vidal décrit le médicament sans parler de l'imaginaire des publicitaires, ni de celui des chercheurs, encore moins de celui des médecins et de celui du malade. Pourtant cette charge subjective est constamment présente, malgré les efforts d'objectivité des scientifiques et des pouvoirs publics. Le passage de la pharmacie artisanale à l'industrie pharmaceutique n'a fait que renforcer ces efforts. Seule la clinique peut remettre en cause les limites de la pharmacologie, puisqu'elle se situe dans un rapport humain qui échappe à la science expérimentale. On cherche sans la trouver une voie à l'innovation thérapeutique qui irait du fondamentaliste au médecin clinicien en passant par le pharmacologue, elle seule pourrait se qualifier de rationnelle. Les rapports entre les différents secteurs de la recherche pharmaceutique, jusqu'à la clinique, sont des rapports de traduction, avec toutes les trahisons que cela comprend. La maladie vient troubler la logique d'une thérapeutique cause-effet qui se voudrait organo-centrée. Seule une démarche transdisciplinaire permettrait un dialogue entre la pharmacologie expérimentale et la clinique.
Affiliation :
Lab. Delagrange, 46 blvd Latour Maubourg, 75007 Paris
France. France.
France. France.
Cote :
L00276