Titre : | Colonización, coca y guerilla |
Titre traduit : | (Colonisation, coca and guerrilla) ; (Colonisation, coca et guérilla) |
Auteurs : | JARAMILLO J. E. ; L. MORA ; CUBIDES F. |
Type de document : | Livre |
Editeur : | Bogota : Alianza editorial de Colombiana, 1989 |
ISBN/ISSN/EAN : | 9159-38-9 |
Format : | 331 p. / ill. ; ann. |
Note générale : |
Bogota, Alianza editorial de Colombiana, 1989, 331 p., ill., ann.
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Langues: | Espagnol |
Discipline : | MAR (Marchés / Markets) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés AGRICULTURE ; CULTURE ILLICITE ; MILIEU RURAL ; GUERRE ; ETHNIE ; PAUVRETE ; COCAINE ; COCA ; MARCHE DE LA DROGUE ; TRAFIC INTERNATIONAL ; ECONOMIE PARALLELE ; ORGANISATION CRIMINELLE ; HISTOIRE ; CONTROLE SOCIAL ; REPRESSION ; ECOLOGIEThésaurus géographique COLOMBIE |
Résumé : |
La région amazonienne du Moyen et Bas Caguan en Colombie est une des zones les plus conflictuelles du pays où l'on trouve tous les ingrédients de la violence : grands propriétaires terriens et petits colons, guérilla et armée, producteurs de coca et trafiquants de drogue.
L'apparition des cultures de coca, à la fin des années soixante-dix, provoque des bouleversements tels que cette période est considérée par les auteurs comme un autre cycle de la colonisation de l'Amazonie colombienne. En effet la nouvelle manne provoque l'afflux d'aventuriers, colons, commerçants, vendeurs ambulants et journaliers à tel point que la population flottante représente 30 à 40 % des habitants de la région. Une autre conséquence du boom de la drogue c'est le développement de l'analphabétisme à l'intérieur d'une population qui comptait déjà 30 % d'illettrés. En effet les jeunes enfants, à partir de 7 ou 8 ans, sont engagés pour cueillir la coca. Très rapidement les paysans apprennent à fabriquer eux-mêmes la base de cocaïne que leur achètent les commerçants-intermédiaires pour la livrer aux trafiquants-exportateurs. Dans ces conditions un hectare de coca rapporte, en 1980, 7 000 dollars, contre 1 500 pour le manioc, 1 000 pour la banane et 240 pour le maïs. Les auteurs montrent que cette situation a favorisé l'implantation des guérillas, d'une part parce que ces dernières se livraient également à une activité illégale et d'autre part parce qu'elles ont substitué leur ordre à la loi de la jungle. Elles ont imposé un salaire minimum pour les journaliers et un prix plus juste à la base de cocaïne. Enfin elles ont imposé aux paysans de consacrer trois hectares de cultures vivrières pour chaque hectare de coca. Mais cette période de vaches grasses n'a duré que jusqu'en 1982. A partir de cette date, la surproduction entraîne une baisse continue du prix de la drogue sur le marché nord-américain. Bien que les paysans aient été les plus touchés, le gouvernement n'a pas mis à profit cette situation pour lancer de véritables programmes de développement alternatifs. Aussi chaque vague de répression -comme celle qui a suivi l'assassinat du Ministre de la justice, Lara Bonilla- provoque une hausse des prix et un redémarrage des cultures. Les auteurs ont le mérite de rendre palpable ce qui est une grande tare de ce pays : l'absence totale de contrôle de l'Etat sur de vastes étendues du territoire qui sont aujourd'hui densément peuplées. Ce sont des bandes armées, celles des trafiquants ou de la guérilla, qui font le plus souvent la loi.. Quand les militaires interviennent, c'est à la manière des grandes compagnies, c'est à dire en participant au trafic et en rançonnant les habitants. |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Affiliation : |
Universidad Nacional, Dept de Sociología, de Columbia, Bogota. Colombie. Colombia. |
Numéro Toxibase : | 1300018 |
Centre Emetteur : | 13 OFDT |
Cote : | LESPA008 |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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