Titre : | Suivi à 4 mois de 198 héroïnomanes par des médecins généralistes (1997) |
Titre traduit : | (Short term follow-up of 198 heroin users by motivated general practitioners) |
Auteurs : | Y. CHARPAK ; F. NORY-GUILLOU ; BLIN P. ; C. MONAQUE |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Revue d'Epidémiologie et de Santé Publique (Vol.45, n°1, Mars 1997) |
Article en page(s) : | 13-22 |
Langues: | Français |
Discipline : | TRA (Traitement et prise en charge / Treatment and care) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés OBSERVANCE DU TRAITEMENT ; PRISE EN CHARGE ; MEDECIN GENERALISTE ; SUBSTITUTION ; PRESCRIPTION MEDICALE ; ENQUETEThésaurus géographique FRANCE |
Résumé : |
FRANÇAIS :
L'étude vise à décrire le suivi par 44 médecins généralistes très "impliqués" d'une cohorte de 198 héroïnomanes à court terme (quatre mois). Elle montre que pour ces médecins, la part de travail que représente cette prise en charge est loin d'être minime : presque la moitié de ces médecins voit au moins un toxicomane en consultation par jour. Ils travaillent souvent en réseau et déclarent être régulièrement formés. La cohorte présente un pourcentage élevé de femmes et une bonne insertion sociale. Les 2 motifs principaux de recours aux généralistes sont la demande de médicaments vis à vis de leur toxicomanie et les problèmes de pathologie associée. La réponse des médecins se divise en 2 groupes : ceux qui ne prescrivent jamais de produits morphiniques de substitution et ceux qui en prescrivent, les 2 prescrivant souvent des psychotropes à certains de leurs patients. La prescription de morphiniques est plus fréquente chez les toxicomanes plus "anciens", déjà connus du médecin. Cette sélection interdit de comparer directement les résultats thérapeutiques des 2 groupes de patients constitués de ceux qui ont ou n'ont pas reçu un produit de substitution morphinique ; mais on constate que les premiers restent mieux suivis à l'issue des 4 mois. (Résumé de l'auteur) ENGLISH : This study aimed to describe the short term follow-up of a cohort of 196 IV heroin users by 44 highly motivated general Practitioners (GPs). The study showed that for these GPs, the work-load linked with the care of these patients was heavy. Nearly half of them saw at least one drug addict every day. These GPs work within a network and stated they benefit from a regular training on drug addiction topics. The profile of IV heroin users, followed by these GPs, is different from the ones usually described in other health care structures (higher percentage of women and better social insertion). The two main motives to consult a GP are the demand of drugs concerning their addiction and medical concern. The answer of GPs divide physicians into 2 groups : those who never prescribe morphine like drugs as substitution and those who do so. In addition, both of them often prescribe psychotropic drugs to some of their patients. Nevertheless, these prescriptions are just one of the elements of a follow-up contract between a GP and his patient. Morphine like prescription is more frequently described among long term drug-addict already well known by GPs. This selection forbids a straight comparison of the results of 2 groups of patients. But the main fact is that patients under morphine like substitution are followed better after 4 months of observation. (Author's abstract) |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 16 |
Affiliation : | France |
Numéro Toxibase : | 303099 |
Centre Emetteur : | 03 Didro |
Cote : | Abonnement |
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