Article de Périodique
L'héroïne (1998)
(Heroin)
Auteur(s) :
RICHARD, D. ;
SENON, J. L. ;
HAUTEFEUILLE, M. ;
FACY, F.
Année :
1998
Page(s) :
1-28
Langue(s) :
Anglais
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods)
Thésaurus mots-clés
HEROINE
;
HISTOIRE
;
PHARMACOLOGIE
;
PHARMACOCINETIQUE
;
TRAITEMENT
;
SEVRAGE
;
URGENCE
;
CSST
;
SUBSTITUTION
;
EPIDEMIOLOGIE
;
PSYCHOPATHOLOGIE
Note générale :
Revue documentaire Toxibase, 1998, (1), 1-28
Résumé :
FRANÇAIS :
Ce dossier présente une synthèse générale sur l'héroïne. Une première partie traite de l'historique de cet opiacé de synthèse découvert en 1874 par C.R.A. Wright puis affiné par H. Dreser en 1898 avant d'être testé sur l'homme comme analgésique et antitussif dans le traitement des pneumonies. Rapidement ses risques de dépendance conduisirent à son contrôle avant la première guerre mondiale. Ses modes de consommation sont décrits inhalation, injection, polytoxocomanie, speed-ball, ...). L'action pharmacologique de l'héroïne est décrite avec précision (activité sur le système nerveux central, activité somatique, tolérance et dépendance, aspects pharmacocinétiques, grossesse). Les principales données épidémiologiques sont rappelées (enquête de Nov.1995 du SESI, interpellations 1996-0CRTIS). Dans une seconde partie, le dossier traite des psychopathologies, bien que ces troubles ne relèvent pas spécifiquement de l'héroïne isolément. L'héroïnomane paraît utiliser son produit comme prothèse narcissique dans le cadre des névroses, J. Bergeret avance une explication comparable pour les psychoses, l'héroïne étant utilisée pour lutter contre le morcellement psychique. Un tableau clinique des urgences est présenté (overdose, manque). Les modalités de traitement au long cours sont discutées: sevrage, produits de substitution, acupuncture, relaxation. Au delà de ces pratiques la prise en charge globale doit s'articuler autour d'une réelle « intentionnalité de soins », témoignant d'une alliance thérapeutique avec le sujet, une continuité dans la chaîne thérapeutique (lieux et durée) intégrant les risques de rupture.
Ce dossier présente une synthèse générale sur l'héroïne. Une première partie traite de l'historique de cet opiacé de synthèse découvert en 1874 par C.R.A. Wright puis affiné par H. Dreser en 1898 avant d'être testé sur l'homme comme analgésique et antitussif dans le traitement des pneumonies. Rapidement ses risques de dépendance conduisirent à son contrôle avant la première guerre mondiale. Ses modes de consommation sont décrits inhalation, injection, polytoxocomanie, speed-ball, ...). L'action pharmacologique de l'héroïne est décrite avec précision (activité sur le système nerveux central, activité somatique, tolérance et dépendance, aspects pharmacocinétiques, grossesse). Les principales données épidémiologiques sont rappelées (enquête de Nov.1995 du SESI, interpellations 1996-0CRTIS). Dans une seconde partie, le dossier traite des psychopathologies, bien que ces troubles ne relèvent pas spécifiquement de l'héroïne isolément. L'héroïnomane paraît utiliser son produit comme prothèse narcissique dans le cadre des névroses, J. Bergeret avance une explication comparable pour les psychoses, l'héroïne étant utilisée pour lutter contre le morcellement psychique. Un tableau clinique des urgences est présenté (overdose, manque). Les modalités de traitement au long cours sont discutées: sevrage, produits de substitution, acupuncture, relaxation. Au delà de ces pratiques la prise en charge globale doit s'articuler autour d'une réelle « intentionnalité de soins », témoignant d'une alliance thérapeutique avec le sujet, une continuité dans la chaîne thérapeutique (lieux et durée) intégrant les risques de rupture.
Affiliation :
CHU Henri Laborit, Poitiers. Centre Imagine, Soissy sous Montmorency.
France. France.
France. France.
Cote :
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