Titre : | Activités physiques et sportives dans les antécédents des personnes prises en charge pour addictions. Rapport 1999 de l'étude commanditée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports (France) (2000) |
Titre traduit : | (Physical activity and sports in stories of persons consulting for addiction problems. Study sponsored by the French Youth and Sports Ministry, 1999) |
Auteurs : | W. LOWENSTEIN ; P. ARVERS ; L. GOURARIER ; PORCHE A. S. ; J. M. COHEN ; F. NORDMANN ; PREVOT B. ; C. CARRIER ; M. SANCHEZ |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Annales de médecine interne (Vol.151, Suppl. A, Avril 2000) |
Article en page(s) : | A18-A26 |
Note générale : |
Annales de Médecine Interne, 2000, 151, (Supp. A), A18-A26
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Langues: | Français |
Discipline : | EPI (Epidémiologie / Epidemiology) |
Mots-clés : |
Thésaurus Géographique FRANCEThésaurus TOXIBASE SPORT ; CONDUITE A RISQUE ; JEUNE ; DEPENDANCE ; ENQUETE ; AUTOEVALUATION ; DOPAGE ; PRODUIT ILLICITE ; VOIE INTRAVEINEUSE ; FACTEUR DE RISQUE ; ETUDE RETROSPECTIVE |
Résumé : |
FRANÇAIS :
En 1999, le Ministère de la Jeunesse et des Sports a commandité trois études afin de connaître et prévenir les conduites à risque des jeunes en milieu sportif. L'une d'elles, dont le rapport 1999 est ici rapporté, devait s'intéresser aux antécédents d'activités physiques et sportives chez les personnes suivies pour addiction et pathologies associées. En 1997, les auteurs avaient noté la présence de sportifs et d'anciens sportifs au sein des files actives des centres spécialisés en toxicomanie. En 1999, 3040 auto-questionnaires ont été mis à la disposition des personnes fréquentant 20 lieux de soins, 2 groupes d'auto-support et un réseau de médecins généralistes accueillant des consommateurs d'alcool, d'héroïne et de cocaïne. 1111 réponses (36,1 % des questionnaires) ont été récupérées et analysées : 86 % des sujets ayant répondu avaient pratiqué au moins une activité sportive, 10 avaient participé à une compétition nationale ou internationale et 10,6 % avaient déjà eu une fracture de fatigue. Chez les sportifs de haut niveau devenus pharmacodépendants, 36 % avaient utilisé la voie intraveineuse pour la consommation de drogues illicites et 16,4 % avaient utilisé des produits dopants. 15,2 % des personnes disent être devenues dépendantes avant leur période d'activité sportive, 28,4 % pendant et la majorité, 56,4 %, après. L'activité sportive intensive ne peut être considérée protectrice ou correctrice des conduites addictives. Des travaux complémentaires sont nécessaires pour évaluer les facteurs de vulnérabilité individuels, les risques du surentraînement et du dopage, ainsi que les conséquences du sevrage des activités sportives prolongées et intensives. Ces études permettraient de comprendre et de prévenir les relations entre la consommation de substances psycho-actives et les pratiques sportives. (Résumé d'auteur.) ENGLISH : Early February 1999, the French Ministère de la Jeunesse et des Sports (Youth and Sports Ministry) sponsored three different studies, aiming to prevent harmful behaviors in the area of sport practices among youth. Two years earlier, our health care team working with drug users published reports on the meaningfulness on the intensive sports activities in the history of our patients. The present work was performed to highlight the midterm results of one of these studies, to better understand and quantify the importance of physical training of a group of outpatients seen for addictive disorders and comorbid pathologies. For 20 consecutive weeks, 3040 self-administered questionnaires were available for persons consulting 20 health centers, 2 self-help groups and a general practioner network working in the field of alcohol or heroine abuse. One thousand one hundred and eleven questionnaires were filled out (36.1 %) and returned by mail for complete analysis : 86 % of the answering persons had practiced at least one sports activity or participed in physical training, 10.5 % had participated in a national or international level competition, and 10.6 % reported stress fractures. In the intensive sports group, 36 % had used illicit drugs intravenously and 16.4 % said they experienced dependence during their period of intensive sports activities compared with 15.2 % before this time, and a majority (56.4 %) threreafter. Intensive sports or physical training should not be seen as a protective factor nor a way of improving addictive behaviors. More studies are needed to evaluate individual vulnerability factors and specific harm of overtraining and to determine the exact periods when men and women participating in sports activities are likely to abuse drugs, especially at the end of their career. (Author's abstract.) |
Domaine : | Plusieurs produits / Several products |
Refs biblio. : | 22 |
Affiliation : |
Ctr. Monte-Cristo, Serv. Méd. Int., Hôp. Laennec, 42, rue de Sèvres, 75340 Paris Cedex 07 France. France. |
Numéro Toxibase : | 504948 |
Centre Emetteur : | 05 Marmottan |
