Titre : | The prevalence of problematic drug use: methodological aspects and feasibility in Belgium |
Titre traduit : | (La prévalence de la consommation problématique de drogues : aspects méthodologiques et faisabilité en Belgique) |
Auteurs : | F. SARTOR ; D. WALCKIERS |
Type de document : | Périodique |
Année de publication : | 2001 |
Format : | 77-100 / tabl. |
Note générale : |
Archives of Public Health, 2001, 59, (2), 77-100 |
Langues: | Français |
Discipline : | EPI (Epidémiologie / Epidemiology) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés PREVALENCE ; METHODE ; EPIDEMIOLOGIE ; ABUSThésaurus géographique BELGIQUE |
Résumé : |
FRANÇAIS : Objectif: Etudier la faisabilité de méthodes destinées à estimer l'ampleur de la consommation problématique de drogues en Belgique. Méthode: Le nombre de cas prévalents d'utilisateurs problématiques de drogues peut être estimé à partir de données provenant des services de police, d'hôpitaux et de centres spécialisés dans le traitement des dépendances, des certificats de décès; du registre VIH/SIDA et de données de consommation de méthadone. Cinq méthodes d'estimation sont utilisées : (1) la méthode dite du multiplicateur, (2) la technique de capture-recapture, (3) l'utilisation de la relation donnant la prévalence en fonction de l'incidence et de la durée de la maladie, (4) l'utilisation de données de consommation de méthadone et (5) une méthode multivariée basée sur une analyse en composantes principales d'indicateurs, de consommation de drogues. La disponibilité de ces données et la faisabilité de ces méthodes d'estimation en Belgique sont analysées. Résultats: Le registre VIH/SIDA est, actuellement, la seule source de données permettant d'estimer le nombre d'injecteur de drogues en Belgique. Toutes les autres sources de données ne peuvent fournir des informations suffisamment valides. Les principales raisons de cet état de fait résident dans la loi sur la protection de la vie privée, rendant difficile l'appariement des données d'une même personne figurant dans des fichiers différents, le manque de standardisation des différents systèmes d'enregistrement des demandes de traitement fonctionnant dans les différentes Régions et/ou Communautés de notre pays, et par le manque de connaissance du taux de couverture de ces systèmes de surveillance. Conclusion: Idéalement, les résultats obtenus par, au moins, deux méthodes différentes d'estimation sont nécessaires pour obtenir une estimation robuste et cohérente de la prévalence de l'utilisation problématique de drogues. Une telle estimation n'est actuellement pas envisageable en Belgique et des efforts doivent être consenti pour combler cette lacune. En terme de faisabilité, l'utilisation de données relatives aux demandes de traitement semble être l'approche la plus prometteuse pour obtenir, rapidement, des estimations de prévalence au niveau national. (Résumé de la revue) ENGLISH : Objective: To assess the feasibility in Belgium of methods designed to estimate the extent of problematic drug use. Method: The number of prevalent cases of problematic drug use may be estimated from information including data from police services, data from hospitals and specialised centres for the treatment of drug addicts, data from death certifications, data from the HIV/AIDS register, and data related to methadone consumption. The size of this population, at the national level, may be obtained with five calculation methods including (1) the multiplier method, (2) the capture-recapture technique, (3) the use of the basic relation between prevalence, incidence, and duration of a disease, (4) the use of methadone consumption data and (5) a multivariate method based on a principal component analysis of drug-related indicators. Availability of these data and feasibility of these methods in Belgium are investigated. Results: Currently, the Belgian HIV/AIDS register appears to be the only source of data that could allow an estimate of the number of injecting drug users in Belgium. All the other sources of information do not provide enough reliable data. The major reasons for this situation are the law on privacy, which makes difficult to match persons appearing in different lists, lack of standardisation of the data on treatment demands recorded by the different monitoring systems operating in the different Regions and/or Communities of the country, and lack of knowledge of the coverage registration rate of these monitoring systems. Conclusion: A robust and consistent estimate of the prevalence of problematic drug use should ideally be based on estimates obtained by at least two different methods. Such robust estimate could not presently be achieved in Belgium and efforts must consequently be made to bridge this gap. In order to quickly obtain national prevalence estimates, the use of data on treatment demand appears to be the most promising approach in terms of feasibility. (Review' s abstract) |
Note de contenu : | tabl. |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 29 |
Affiliation : |
Scientific Institute of Public Health, Epidemiology Unit, Wytsman street 14, 1050 Brussels Belgique. Belgium. |
Numéro Toxibase : | 1300439 |
Centre Emetteur : | 13 OFDT |
Cote : | A00676 |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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