Titre : | Cocaine and crack in Amsterdam: diverging subcultures (1999) |
Titre traduit : | (Cocaïne et crack à Amsterdam : des sous cultures divergentes) |
Auteurs : | T. NABBEN ; D. J. KORF |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Journal of Drug Issues (Vol.29, n°3, Summer 1999) |
Article en page(s) : | 627-651 |
Note générale : |
Journal of Drug Issues, 1999, 29, (3), 627-651, fig. ; tabl.
|
Langues: | Anglais |
Discipline : | SHS (Sciences humaines et sociales / Humanities and social sciences) |
Mots-clés : |
Thésaurus géographique PAYS-BASThésaurus mots-clés COCAINE ; CRACK ; TYPE D'USAGE ; USAGE OCCASIONNEL ; PREVALENCE ; RAVE ; ALCOOL ; MDMA-ECSTASY ; PROSTITUTION ; SANS ABRI ; CULTUREL ; SOCIOLOGIE |
Résumé : |
FRANÇAIS :
L'usage récréatif de cocaïne s'est répandu rapidement à Amsterdam à la fin des années 1970, notamment comme drogue festive dans les clubs et les discothèques. A la fin des années 1980, l'ecstasy remplaçait, dans une large mesure, la cocaïne en tant que drogue festive, alors que la cocaïne, puis le crack, se répandaient chez les usagers d'héroïne et les jeunes marginalisés, y compris les jeunes sans-logis et les jeunes prostitués. Aujourd'hui, on constate, en outre, un usage expérimental de crack chez des jeunes, surtout issus de minorités ethniques, provenant de quartiers socialement défavorisés. L'article, basé principalement sur des études ethnographiques menées au sein de ces groupes, décrit les types d'usages évolutifs et divergents constatés respectivement chez les jeunes fêtards branchés et chez leurs homologues des milieux marginalisés. On observe des différences importantes entre les groupes, qui sont attribuables au statut socio-économique, au rôle que joue la cocaïne dans la vie des usagers, aux voies de transmission, et à divers mécanismes opérationnels dun marché influencé par la politique sur les drogues. Les jeunes fêtards utilisent la cocaïne à des fins principalement récréatives. En revanche, chez les jeunes à problèmes, la cocaïne et, aujourd'hui, surtout le crack contribuent à l'apparition de comportements à multi-problèmes dans le contexte de leurs modes de vie marginalisés. ENGLISH : Recreational cocaine use spread rapidly in Amsterdam at the end of the 1970s, particularly as a "party drug" in clubs and discotheques. At the end of the 1980s, the role of cocaine as party drug was largely taken over by ecstasy. In contrast, first cocaine and then crack cocaine increased in popularity among heroin addicts and marginalized street youth, including homeless youth and young prostitutes. Today, experimental use of crack is also observed among young people from socially deprived neighborhoods, especially among ethnic minorities. This article describes, mainly on the basis of ethnographic studies among these groups, the evolving and diverging patterns of use among trendsetting party youth and their marginalized counterparts. Important differences maybe observed between groups related to socio-economic background, the role cocaine plays in their lives, transmission routes, and different operating market mechanisms influenced by drug policy. For party youth, cocaine use mainly serves recreational purposes. In contrast, for problem youth, cocaine, and now especially crack, contribute to multi-problem behavior within the context of their marginalized lifestyles. (Author's abstract.) |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Sous-type de document : | Etude de synthèse / Synthetic study |
Refs biblio. : | 39 |
Affiliation : |
Bonger Inst. Criminol., Univ. Amsterdam, PO Box 1030, 1000 BA Amsterdam Pays-Bas. Netherlands. |
Numéro Toxibase : | 504875 |
Centre Emetteur : | 05 Marmottan |
Cote : | Abonnement |
Accueil