Rapport
Evolution de la prise en charge des toxicomanes : enquête auprès des médecins généralistes en 2001 et comparaison 92-95-98-2001
(Trends in the care of drug addicts: survey among general practitioners in 2001 and comparison 92-95-98-2001)
Auteur(s) :
COULOMB, S. ;
DUBURCQ, A. ;
MARCHAND, C. ;
PECHEVIS, M. ;
CEMKA-EVAL
Année :
2002
Page(s) :
86 p.
Langue(s) :
Français
Éditeur(s) :
Saint-Denis : OFDT
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Thésaurus mots-clés
PRISE EN CHARGE
;
EVOLUTION
;
ENQUETE
;
MEDECIN GENERALISTE
;
SUBSTITUTION
;
POLYCONSOMMATION
Thésaurus géographique
FRANCE
Organismes
OFDT
Résumé :
Menée à l'origine dans 4 régions françaises à forte densité d'usagers d'opiacés, l'enquête est étendue depuis 1995 à un échantillon national. Les modalités de prise en charge se sont modifiées en 1998 avec la diminution des prescriptions d'antalgiques et de psychotropes et l'augmentation de celle de produits de substitution.
Les médecins ont été nombreux à suivre une formation spécifique ou à faire partie d'un réseau ou y avoir un correspondant habituel.
La dernière enquête réalisée fin 2000-début 2001 devait faire un bilan de la substitution quelques années après sa mise en place et étudier l'usage chez les patients d'autres produits illicites que l'héroïne (cannabis, amphétamines, etc.) et la consommation d'alcool.
Les principales difficultés perçues par les médecins ont trait à l'absence de sevrage et au risque de détournement chez les usagers sous traitement de substitution et plus généralement aux modalités de prises en charge jugées insuffisantes par une forte minorité d'entre eux.
Si les problèmes de liens avec les autres professionnels et structures, spécialisées ou non, sont évoquées, c'est plus souvent la résistance des patients à d'autres formes de prise en charge qui est avancée par les médecins. Au total néanmoins c'est une majorité de médecins qui jugent le bilan de la substitution comme "positif" ou "plutôt positif". (Extrait du document)
Les médecins ont été nombreux à suivre une formation spécifique ou à faire partie d'un réseau ou y avoir un correspondant habituel.
La dernière enquête réalisée fin 2000-début 2001 devait faire un bilan de la substitution quelques années après sa mise en place et étudier l'usage chez les patients d'autres produits illicites que l'héroïne (cannabis, amphétamines, etc.) et la consommation d'alcool.
Les principales difficultés perçues par les médecins ont trait à l'absence de sevrage et au risque de détournement chez les usagers sous traitement de substitution et plus généralement aux modalités de prises en charge jugées insuffisantes par une forte minorité d'entre eux.
Si les problèmes de liens avec les autres professionnels et structures, spécialisées ou non, sont évoquées, c'est plus souvent la résistance des patients à d'autres formes de prise en charge qui est avancée par les médecins. Au total néanmoins c'est une majorité de médecins qui jugent le bilan de la substitution comme "positif" ou "plutôt positif". (Extrait du document)
Affiliation :
France
Cote :
OFDT-2.04