Titre : | Automédication chez l'adolescent |
Titre traduit : | (Self medication in adolescent) |
Auteurs : | F. JAQUIER ; T. BUCLIN ; DIEZI J. |
Type de document : | Périodique |
Année de publication : | 1998 |
Format : | 203-207 / fig. ; tabl. |
Note générale : |
Schweizerische Medizinische Wochenschrift, 1998, 128, (6), 203-207
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Langues: | Français |
Discipline : | EPI (Epidémiologie / Epidemiology) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés ADOLESCENT ; AUTOMEDICATION ; ENQUETE ; MEDICAMENTS ; CANNABIS ; FAMILLE ; EPIDEMIOLOGIEThésaurus géographique SUISSE |
Résumé : |
FRANÇAIS :
Afin d'évaluer l'étendue et les justifications de l'automédication chez les jeunes, une enquête a été réalisée auprès de 3 76 adolescents de 15 à 20 ans, à l'aide d'un questionnaire écrit suivi d'un entretien individuel. Un ou plusieurs médicaments ont été pris durant les 15 jours précédents par 84% des sujets, l'automédication touchant 57% du collectif. Les médicaments les plus cités sont les analgésiques, les vitamines, l'homéopathie, les anti-inflammatoires. Les psychotropes touchent 7% du collectif (3% pris en automédication), en sus des drogues (cannabis 17%). Les indications les plus fréquemment évoquées sont les céphalées (42%), des affections respiratoires (31 %), les soucis scolaires (21% ), des difficultés liées au moral (15%). Les médicaments proviennent le plus souvent de la pharmacie de famille. L'analyse multivariée révèle une association significative de l'automédication avec une histoire de céphalées, une perception de dépendance médicamenteuse, une affection respiratoire récente, des préoccupations liées à la drogue, à la famille, et une somnolence diurne. L'automédication s'accroît avec l'âge. En revanche, on ne trouve pas d'influence du sexe, du site géographique, de la nationalité, de la formation suivie, du niveau social des parents, de la prise de médicaments chez un parent, ni de lien avec les réponses à des questions testant les connaissances pharmaceutiques. L'automédication concerne donc un nombre important d'adolescents, et semble pouvoir être principalement interprétée comme une réponse au mal-être. Il vaudrait la peine d'optimiser son rapport utilité/risque par des interventions de santé publique, et une implication large des praticiens. ENGLISH: To evaluate the extent and motivations of self-medication, a survey was conducted among 3 76 adolescents aged 15 to 20 using both written questionnaires and face-to-face interviews. 84% reported having taken some drug during the preceding 15 days, 57% on their own initiative. The most frequently cited drugs were analgesics, vitamins, homeopathy and anti-inflammatory drugs. Psychotropics had been taken by 7% (as self-medication by 3% ). Street drugs, mainly cannabis derivatives, had been taken by 18%. The most usual indications for self-medication were headaches (42%), influenza- like syndromes (31%), school-related stress (21%), fatigue (19%) and mood concerns {15%). Most drugs were obtained from family reserves. A multivariate analysis showed self-medication to be associated with complaints regarding headaches, past drug dependency, concerns about illegal drugs or family interactions, recent respiratory illness, and diurnal somnolence. Self-medication increased with age. There was no relationship between self-medication and gender, citizenship, parental education level, or parental drug taking. Nor was self-medication related to knowledge about pharmaceuticals, assessed by specific questions. These results support the interpretation of self-medication mainly as a learned response to psychic/somatic ill-being. An optimal utility/risk ratio for self-prescribed drugs would require public health action and global involvement of practitioners. |
Note de contenu : | Communication libre présentée à la 65e Assemblée annuelle de la Société de Médecine Interne (Genève, 5-7 juin 1997) |
Domaine : | Autres substances / Other substances |
Refs biblio. : | 7 |
Affiliation : | Suisse |
Centre Emetteur : | 13 OFDT |
Cote : | A01215 |
Exemplaires
Disponibilité |
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