Titre : | Les effets neuropsychiques de la déhydroépiandrostérone (2001) |
Titre traduit : | (Neuropsychic effects of déhydroepiandrosterone) |
Auteurs : | A. S. RIGAUD ; PELLERIN J. |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Annales de médecine interne (Vol.152, Suppl. au n°3, Avril 2001) |
Article en page(s) : | 1S43-1S49 |
Note générale : |
Annales de Médecine Interne, 2001, 152, (Suppl. au n°3), 1S43-1S49
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Langues: | Français |
Discipline : | TRA (Traitement et prise en charge / Treatment and care) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés VIEILLISSEMENT ; PERSONNE AGEE ; POTENTIEL ADDICTIF |
Résumé : |
FRANÇAIS :
La déhydroepiandrosterone (DHEA) et son sulfite (S-DHEA) sont des stéroïdes essentiellement sécrétés chez l'homme par les corticosurrénales. Il existe également des arguments pour penser que la DHEA est produite au niveau cérébral. La décroissance du taux de S-DHEA en fonction de l'âge a fait impliquer ce stéroïde dans le vieillissement physiologique et la survenue d'affections dont l'incidence est fortement corrélée à l'âge comme le cancer, l'ostéoporose ou les maladies cardiovasculaires. Cependant, malgré des recherches importantes consacrées à l'hormone, son rôle n'est pas encore élucidé. Chez l'homme, les études transversales et longitudinales ont montré la présence d'une association entre DHEA et mesures globales de bien-être et de fonctionnement, mais des effets positifs sur la mémoire et l'attention n'ont pas pu être démontrés. Les études portant sur le taux de DHEA au cours des démences ont produit des résultats divergents. Des essais thérapeutiques sur de courtes durées n'ont pas montré d'amélioration significative des mesures globales de bien-être et de fonctionnement chez le sujet en bonne santé mais ont mis en évidence un effet positif sur l'humeur et un effet antidépresseur de la DHEA. Il n'y a actuellement pas d'argument pour penser que la DHEA pourrait induire des phénomènes d'addiction chez l'homme. (Résumé d'auteur.) ENGLISH : Dehydroepiandrosterone (DHEA) and DHEA sulfate (DHEA- S) are secreted by the adrenal glands. DHEA could also be a neuroactive steroidal hormone. Because basal levels of DHEA and DREA-S in humans decrease significantly with age, these hormones have been assumed to be involved in the aging process and in a number of pathologies which develop with aging: immunosenescence, increased mortality, increased incidence of cancer, osteoporosis and cardiovascular diseases. However, its role is still unknown. In humans, cross sectional and longitudinal studies have shown that DHEA might be associated with global measures of well-being and functioning, but positive effects on measures of memory and attention could not be found. Studies investigating DHEA and DHEA-S levels in dementia have produced controversial results. Short-term experimental studies have not shown significant improvement in global measures of well-being and functioning in healthy subjects but have reavealed preliminary evidence for mood enhancing and antidepressant effects of DHEA. There is no evidence that DHEA could induce addiction in human beings. (Author's abstract.) |
Domaine : | Autres substances / Other substances |
Refs biblio. : | 37 |
Affiliation : |
Serv. Méd. Interne Géront., Hôp. Broca, CHU Cochin Port-Royal, Univ. René-Descartes Paris 5, 54-56 r. Pascal, 75013 Paris France. France. |
Numéro Toxibase : | 505212 |
Centre Emetteur : | 05 Marmottan |
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