Périodique
Requiring help injecting as a risk factor for HIV infection in the Vancouver epidemic: implications for HIV prevention
Requiring help injecting as a risk factor for HIV infection in the Vancouver epidemic: implications for HIV prevention: implications for HIV prevention ; (La demande d'aide pour s'injecter de la drogue est-elle un facteur de risque d'infection au VIH : implications pour la prévention du VIH)
Auteur(s) :
E. WOOD ;
P. M. SPITTAL ;
T. KERR ;
W. SMALL ;
M. W. TYNDALL ;
M. V. O'SHAUGHNESSY ;
M. T. SCHECHTER
Article en page(s) :
355-359
Refs biblio. :
33
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Thésaurus mots-clés
USAGER
;
VOIE INTRAVEINEUSE
;
FACTEUR DE RISQUE
;
PARTAGE DE SERINGUE
;
EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE
;
VIH
;
INFECTION
Thésaurus géographique
CANADA
Note générale :
Canadian Journal of Public Health, 2003, 94, (5), 355-359
Note de contenu :
tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Contexte : On a récemment associé le fait davoir besoin daide pour se piquer au partage des seringues, et plus tard à la séroconversion VIH-1 et VHC chez les utilisateurs de drogues injectables (UDI) de Vancouver. Nous avons voulu étudier ce facteur de risque, encore mal compris, chez les UDI de Vancouver. Méthode : À laide danalyses univariées et de régression logistique, nous avons évalué les facteurs associés au fait davoir besoin daide pour se piquer chez les participants de la VIDUS (enquête vancouveroise auprès des utilisateurs de drogues injectables). Les analyses portaient sur les participants à la VIDUS ayant fait lobjet dun suivi entre décembre 2000 et décembre 2001. Nous avons également évalué les motifs pour lesquels les intéressés déclaraient avoir besoin daide pour se piquer. Résultats : Dans lensemble, 661 utilisateurs actifs de drogues injectables ont été interviewés durant la période de référence. De ce nombre, 151 (22,8 %) avaient eu besoin daide pour se piquer au cours des six mois précédents, et 510 (77,2 %) nen avaient pas eu besoin. Certaines variables présentaient une corrélation indépendante avec le fait davoir besoin daide pour se piquer : lemprunt dune seringue usagée (rapport de cotes ajusté [RCA] = 2,18), linjection fréquente de cocaïne (RCA=1,57) et le fait dêtre une femme (RCA=2,29). Chez les hommes, les raisons le plus souvent déclarées davoir besoin daide pour se piquer étaient labsence de veines adéquates (77,1 %) et lanxiété ou létat de manque (42,9 %). Chez les femmes, les raisons le plus souvent déclarées étaient labsence de veines adéquates (71,6 %), linjection dans une veine jugulaire (45,7 %) et lanxiété ou létat de manque (27,2 %). Les femmes étaient près de deux fois plus nombreuses que les hommes (13,6 % contre 7,1 %) à déclarer avoir besoin daide parce quelles ne savaient pas comment sy prendre. Conclusion : Bien que les approches actuelles de santé publique, comme léchange de seringues, ne répondent pas aux préoccupations liées au fait davoir besoin daide pour se piquer, les données disponibles donnent à penser que des piqueries plus sûres pourraient peut-être atténuer considérablement ce comportement à risque. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
BACKGROUND: Requiring help injecting was recently associated with syringe sharing, and later HIV-1 and HCV seroconversion among injection drug users (IDU) in Vancouver. This risk factor remains poorly understood. The present study investigates this risk factor among Vancouver IDUs. METHODS: We evaluated factors associated with requiring help injecting among participants enrolled in the Vancouver Injection Drug User Study (VIDUS) using univariate and logistic regression analyses. VIDUS participants who were followed-up during the period December 2000 to December 2001 were eligible for the present analyses. We also evaluated self-reported reasons for requiring help injecting. RESULTS: Overall, 661 active injection drug users were interviewed during the study period. Among this population, 151 (22.8%) had required help injecting during the last six months, whereas 510 (77.2%) indicated that they had not. Variables that were independently associated with requiring help injecting included borrowing a used syringe (adjusted odds ratio [AOR] = 2.18), frequent cocaine injection (AOR = 1.57), and female gender (AOR = 2.29). Among males, the most common reasons for requiring help injecting were: having no viable veins (77.1%), and anxiousness or being drug sick (42.9%). Among females, the most common reasons reported were: having no viable veins (71.6%), jugular injection or 'jugging' (45.7%), and being anxious or drug sick (27.2%). Almost twice as many females (13.6% vs 7.1%) reported not knowing how to inject as their reason for requiring help injecting. CONCLUSION: Although current public health approaches, such as needle exchange, are unable to address the concerns associated with requiring help injecting, available evidence suggests that safer injecting facilities have the potential to substantially mitigate this risk behaviour. (Review' s abstract)
Contexte : On a récemment associé le fait davoir besoin daide pour se piquer au partage des seringues, et plus tard à la séroconversion VIH-1 et VHC chez les utilisateurs de drogues injectables (UDI) de Vancouver. Nous avons voulu étudier ce facteur de risque, encore mal compris, chez les UDI de Vancouver. Méthode : À laide danalyses univariées et de régression logistique, nous avons évalué les facteurs associés au fait davoir besoin daide pour se piquer chez les participants de la VIDUS (enquête vancouveroise auprès des utilisateurs de drogues injectables). Les analyses portaient sur les participants à la VIDUS ayant fait lobjet dun suivi entre décembre 2000 et décembre 2001. Nous avons également évalué les motifs pour lesquels les intéressés déclaraient avoir besoin daide pour se piquer. Résultats : Dans lensemble, 661 utilisateurs actifs de drogues injectables ont été interviewés durant la période de référence. De ce nombre, 151 (22,8 %) avaient eu besoin daide pour se piquer au cours des six mois précédents, et 510 (77,2 %) nen avaient pas eu besoin. Certaines variables présentaient une corrélation indépendante avec le fait davoir besoin daide pour se piquer : lemprunt dune seringue usagée (rapport de cotes ajusté [RCA] = 2,18), linjection fréquente de cocaïne (RCA=1,57) et le fait dêtre une femme (RCA=2,29). Chez les hommes, les raisons le plus souvent déclarées davoir besoin daide pour se piquer étaient labsence de veines adéquates (77,1 %) et lanxiété ou létat de manque (42,9 %). Chez les femmes, les raisons le plus souvent déclarées étaient labsence de veines adéquates (71,6 %), linjection dans une veine jugulaire (45,7 %) et lanxiété ou létat de manque (27,2 %). Les femmes étaient près de deux fois plus nombreuses que les hommes (13,6 % contre 7,1 %) à déclarer avoir besoin daide parce quelles ne savaient pas comment sy prendre. Conclusion : Bien que les approches actuelles de santé publique, comme léchange de seringues, ne répondent pas aux préoccupations liées au fait davoir besoin daide pour se piquer, les données disponibles donnent à penser que des piqueries plus sûres pourraient peut-être atténuer considérablement ce comportement à risque. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
BACKGROUND: Requiring help injecting was recently associated with syringe sharing, and later HIV-1 and HCV seroconversion among injection drug users (IDU) in Vancouver. This risk factor remains poorly understood. The present study investigates this risk factor among Vancouver IDUs. METHODS: We evaluated factors associated with requiring help injecting among participants enrolled in the Vancouver Injection Drug User Study (VIDUS) using univariate and logistic regression analyses. VIDUS participants who were followed-up during the period December 2000 to December 2001 were eligible for the present analyses. We also evaluated self-reported reasons for requiring help injecting. RESULTS: Overall, 661 active injection drug users were interviewed during the study period. Among this population, 151 (22.8%) had required help injecting during the last six months, whereas 510 (77.2%) indicated that they had not. Variables that were independently associated with requiring help injecting included borrowing a used syringe (adjusted odds ratio [AOR] = 2.18), frequent cocaine injection (AOR = 1.57), and female gender (AOR = 2.29). Among males, the most common reasons for requiring help injecting were: having no viable veins (77.1%), and anxiousness or being drug sick (42.9%). Among females, the most common reasons reported were: having no viable veins (71.6%), jugular injection or 'jugging' (45.7%), and being anxious or drug sick (27.2%). Almost twice as many females (13.6% vs 7.1%) reported not knowing how to inject as their reason for requiring help injecting. CONCLUSION: Although current public health approaches, such as needle exchange, are unable to address the concerns associated with requiring help injecting, available evidence suggests that safer injecting facilities have the potential to substantially mitigate this risk behaviour. (Review' s abstract)
Affiliation :
British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS, 608-1081 Burrard St., Vancouver, BC V6Z 1Y6
Canada. Canada.
Canada. Canada.
Exemplaires
Disponibilité |
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