Titre : | Attitudes et opinions des médecins libéraux sur l'alcoolisme. Une enquête en région Languedoc-Roussillon (2003) |
Titre traduit : | (Attitudes and opinions of private practitioners regarding alcoholism. A survey in the Languedoc-Roussillon area) |
Auteurs : | B. NALPAS ; R. LEMAITRE ; DALBIES P.-A. ; MONOD P. ; S. MARTIN ; J. L. BALMES |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Presse Médicale (La) (Vol.32, n°9, 8 mars 2003) |
Article en page(s) : | 391-399 |
Langues: | Français |
Discipline : | EPI (Epidémiologie / Epidemiology) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés ALCOOL ; DEPENDANCE ; MEDECIN GENERALISTE ; MEDECIN SPECIALISTE ; QUESTIONNAIRE ; ACCUEIL ; RELATION THERAPEUTIQUE ; PRISE EN CHARGE ; ORIENTATION ; FORMATION ; ALCOOLOGIE ; PREVENTION ; ENQUETEThésaurus géographique FRANCE ; LANGUEDOC-ROUSSILLON |
Résumé : |
FRANÇAIS :
Objectif : Les informations sur la position des médecins libéraux face au problème de l'alcoolisme concernent surtout la place du généraliste dans le suivi des patients alcooliques. De plus, on ne dispose guère d'éléments concernant les spécialistes hors alcoologie exerçant en ville, d'où la nécessité de nouvelles données. Méthode : L'ensemble des généralistes et des spécialistes de la région Languedoc-Roussillon a été interrogé par questionnaire postal sur les domaines suivants : opinions sur l'alcool et la santé publique ; définitions des risques ; consommation modérée et santé; manière dont l'alcool est abordé en consultation ; implication dans la formation et les soins. Résultats Six cent soixante-cinq médecins (12,4 % des sondés) ont retourné le questionnaire. Le profil des répondants était identique à celui de l'ensemble des sondés. Il y a une forte adhésion du corps médical à la nécessité d'une lutte sans faille contre l'alcoolisme, associée à une relative ignorance des connaissances de base en alcoologie, un abord non systématique de la question alcool en consultation, un investissement peu marqué dans la prise en charge, une utilisation restreinte des structures spécialisées et une formation limitée dans la discipline. Les spécialistes s'impliquent moins que les généralistes dans la prise en charge mais semblent plus à l'aise pour parler d'alcool avec leurs patients et utilisent plus les structures de soins spécialisés que leurs confrères omnipraticiens. La formation médicale continue en alcoologie ne concerne qu'une minorité de praticiens et son impact pratique apparaît modeste. Conclusion : En matière d'alcoologie, les médecins remplissent leur rôle de soignant, dans les limites des ressources thérapeutiques disponibles; en revanche, leur rôle dans la politique de réduction des risques, c'est à dire la prévention primaire ou précoce, est délaissé. (Résumé d'auteur.) ENGLISH : Information on the position of private practitioners faced with the problem of alcoholism mainly concerns the role of the general practitioner in the follow-up of these patients and there is little information from private specialists, hence the need for new data. All the general practitioners and specialists in the Languedoc-Roussillon area were interviewed through a mailed questionnaire regarding their opinion on alcohol consumption and public health; their definition of the risks; moderate consumption and health; how they approached the question of drinking during consultations and their involvement in training and prevention. Six hundred sixty-five practitioners (12.4% of those interviewed) returned the questionnaire. The profile of those who replied was identical to that of the whole population surveyed. The medical corps is clearly aware of the need to fight against alcohol abuse, but this is associated with a relative ignorance of the basics of alcoholism, a non-systematic approach of the question of drinking during consultations, little involvement in its management, limited use of the specialised structures and limited training on the question. The specialists are less involved than the general practitioners, but appear more at ease when approaching the question of drinking with their patients and resort more frequently to specialised structures than the general practitioners. Continued medical training on alcoholism only concerned a minority of practitioners and its practical impact was low. With regard to alcoholism, the practitioners fulfil their role in providing medical care, within the limits of available therapeutic resources, but their role with regard to the reduction of the risks, i.e., primary or early prevention is more or less disregarded. (Author's abstract.) |
Domaine : | Alcool / Alcohol |
Refs biblio. : | 30 |
Affiliation : | Service d'hépatogastroentérologie et alcoologie & INSERM U370 CHU Caremeau, Nîmes, France |
Numéro Toxibase : | 1101147 |
Centre Emetteur : | 11 SEDAP |
Cote : | A01803 |
