Périodique
Efficacité à un an d'une intervention brève auprès des consommateurs d'alcool à problèmes
(One year effectiveness of a brief intervention among heavy drinkers)
Auteur(s) :
D. HUAS ;
F. PESSIONE ;
BOUIX J.-C. ;
J. L. DEMEAUX ;
H. ALLEMAND ;
B. RUEFF
Article en page(s) :
1343-1348
Refs biblio. :
24
Domaine :
Alcool / Alcohol
Langue(s) :
Français
Thésaurus mots-clés
ALCOOL
;
CONSOMMATION
;
ABUS
;
MEDECIN GENERALISTE
;
ENTRETIEN
;
INFORMATION
;
EFFICACITE
Note générale :
Revue du Praticien - Médecine Générale (La), 2002, 16, (586), 1343-1348
Note de contenu :
tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Objectif: Valider en France, comme cela a été montré dans plusieurs pays, l'efficacité d'une intervention brève auprès des consommateurs d'alcool à problèmes. Méthode: Cent vingt médecins généralistes volontaires ont été recrutés. Ils ont été assignés par tirage au sort dans le groupe « intervenants » qui a suivi une formation de 2 jours sur le dépistage, et l'intervention brève ou groupe «témoin » qui a suivi une soirée de formation au seul dépistage. L'intervention consistait à expliquer au patient, en quelques minutes, la nécessité de diminuer sa consommation d'alcool. Ont été inclus les patients de sexe masculin, âgés de plus de 18 ans, vus en consultation, non alcoolodépendants, consommateurs réguliers d'alcool et déclarant une consommation supérieure ou égale à 28 verres par semaine. Un an après l'inclusion, les patients ont été revus, et les critères d'observation réexaminés. Le critère de jugement principal était la consommation déclarée d'alcool (CDA). Principaux résultats: À un an, 419 dossiers étaient exploitables: 149 dans le groupe témoin et 270 dans le groupe intervention. La CDA moyenne à l'inclusion était de 36,1 verres pour les patients du groupe témoin et de 39,6 pour ceux du groupe intervenant. Un an après, elle a baissé de 9,2 verres en moyenne par patient dans le groupe témoin, et de 10,9 verres en moyenne dans le groupe intervenant. La différence entre les 2 groupes n'étant pas statistiquement significative, l'efficacité éventuelle de l'intervention brève auprès des consommateurs d'alcool à problèmes n'a pas été mise en évidence. Éléments de discussion: Plusieurs hypothèses peuvent être avancées pour expliquer cette absence de différence entre les 2 groupes et ce manque d'efficacité de l'intervention. Mais la diminution de la CDA était importante dans les 2 groupes. Aussi, comme des études sur d'autres thèmes l'ont déjà démontré, le seul repérage est probablement déjà une intervention. Il est possible que ce soit le sens de nos résultats. (Résumé d'auteur)
Objectif: Valider en France, comme cela a été montré dans plusieurs pays, l'efficacité d'une intervention brève auprès des consommateurs d'alcool à problèmes. Méthode: Cent vingt médecins généralistes volontaires ont été recrutés. Ils ont été assignés par tirage au sort dans le groupe « intervenants » qui a suivi une formation de 2 jours sur le dépistage, et l'intervention brève ou groupe «témoin » qui a suivi une soirée de formation au seul dépistage. L'intervention consistait à expliquer au patient, en quelques minutes, la nécessité de diminuer sa consommation d'alcool. Ont été inclus les patients de sexe masculin, âgés de plus de 18 ans, vus en consultation, non alcoolodépendants, consommateurs réguliers d'alcool et déclarant une consommation supérieure ou égale à 28 verres par semaine. Un an après l'inclusion, les patients ont été revus, et les critères d'observation réexaminés. Le critère de jugement principal était la consommation déclarée d'alcool (CDA). Principaux résultats: À un an, 419 dossiers étaient exploitables: 149 dans le groupe témoin et 270 dans le groupe intervention. La CDA moyenne à l'inclusion était de 36,1 verres pour les patients du groupe témoin et de 39,6 pour ceux du groupe intervenant. Un an après, elle a baissé de 9,2 verres en moyenne par patient dans le groupe témoin, et de 10,9 verres en moyenne dans le groupe intervenant. La différence entre les 2 groupes n'étant pas statistiquement significative, l'efficacité éventuelle de l'intervention brève auprès des consommateurs d'alcool à problèmes n'a pas été mise en évidence. Éléments de discussion: Plusieurs hypothèses peuvent être avancées pour expliquer cette absence de différence entre les 2 groupes et ce manque d'efficacité de l'intervention. Mais la diminution de la CDA était importante dans les 2 groupes. Aussi, comme des études sur d'autres thèmes l'ont déjà démontré, le seul repérage est probablement déjà une intervention. Il est possible que ce soit le sens de nos résultats. (Résumé d'auteur)
Affiliation :
Dept Med. Gén., UFR Xavier-Bichat, Paris
France. France.
France. France.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |