Livre
Addictions au féminin. Actes de la 17ème Journée des Rencontres ANIT/ANPAA/INSERM
Auteur(s) :
INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) ;
ANIT (Association Nationale des Intervenants en Toxicomanie) ;
ANPAA (Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie) ;
FACY, F. (Directeur de publication) ;
VILLEZ, M. (Directeur de publication) ;
DELILE, J. M. (Directeur de publication) ;
DALLY, S. (Directeur de publication)
Année :
2004
Page(s) :
187 p.
Langue(s) :
Français
Éditeur(s) :
Paris : EDK
Collection :
Les rencontres ANIT / INSERM / ANPA
ISBN :
978-2-84254-097-5
Refs biblio. :
146
Domaine :
Plusieurs produits / Several products
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Thésaurus géographique
FRANCE
Thésaurus mots-clés
TYPE D'USAGE
;
SEXE FEMININ
;
EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE
;
CONSOMMATION
;
ALCOOL
;
MERE
;
GROSSESSE
;
RELATION MERE ENFANT
;
TRAITEMENT
;
ACCUEIL
;
ACCOMPAGNEMENT
;
PRISE EN CHARGE
;
HEPATITE
;
VIH
;
SUIVI DU PATIENT
;
FACTEUR DE RISQUE
;
FACTEUR DE VULNERABILITE
;
PRODUIT ILLICITE
;
REPRESENTATION SOCIALE
;
STIGMATISATION
;
PREVENTION
;
CULPABILITE
;
NEUROBIOLOGIE
;
DEPENDANCE
;
TABAC
;
CCAA
Résumé :
Le thème même de cette 17e Journée d'«Addictions au féminin» offre des perspectives particulièrement stimulantes. En effet, cette thématique extrêmement courante dans les colloques étrangers, anglo-saxons en particulier, n'est que rarement de mise dans notre pays où elle semble entrer en contradiction avec notre approche nationale plutôt « intégrationniste », réticente à toute approche d'allure plus ou moins communautaire qu'il s'agisse de différences de genres ou ethniques.
Force est pourtant de constater qu'hommes et femmes ne sont pas identiques : aux évidentes différences morphologiques et physiologiques s'ajoutent même, on le sait bien de nos jours, de plus discrètes mais importantes différences neurobiologiques de plus en plus solidement établies par la communauté scientifique.
Ces différences sont encore modulées ou renforcées par les contextes familiaux, sociaux et culturels qui interagissent avec la construction de la personnalité pour conduire à des habitus homme/femme caractéristiques, y compris bien sûr dans le domaine des troubles des conduites ou des pathologies psychiques. Dans le domaine des addictions, ces différences sont évidentes : différences de prévalences, différences encore plus marquées dans la fréquence des recours aux soins, différences dans les comorbidités psychiatriques ou les troubles des conduites associés. Mais les différences sont également importantes dans la stigmatisation sociale et la culpabilité vécue, dans la fréquence des antécédents de maltraitance ou d'abus physiques ou sexuels, dans les retentissements familiaux...
De plus, se posent les problèmes particuliers liés à la grossesse et la maternité. (...)
Cette nouvelle rencontre ANIT/ANPAA/INSERM vise donc à rapprocher une nouvelle fois cliniciens et chercheurs en croisant les données épidémiologiques sur les usages de drogues et leurs particularités chez les femmes avec celles issues de la clinique mais aussi de la recherche en neurobiologie et en sciences humaines. Au total, cette journée doit nous aider à mieux cerner les éventuelles spécificités des addictions féminines au cours des cycles de vie et donc par là-même poser la question des dispositifs spécifiques de prévention, d'accueil ou de soins dont on sait qu'ils sont peu développés en France, à la différence des pays anglo-saxons. (Extrait du document)
Force est pourtant de constater qu'hommes et femmes ne sont pas identiques : aux évidentes différences morphologiques et physiologiques s'ajoutent même, on le sait bien de nos jours, de plus discrètes mais importantes différences neurobiologiques de plus en plus solidement établies par la communauté scientifique.
Ces différences sont encore modulées ou renforcées par les contextes familiaux, sociaux et culturels qui interagissent avec la construction de la personnalité pour conduire à des habitus homme/femme caractéristiques, y compris bien sûr dans le domaine des troubles des conduites ou des pathologies psychiques. Dans le domaine des addictions, ces différences sont évidentes : différences de prévalences, différences encore plus marquées dans la fréquence des recours aux soins, différences dans les comorbidités psychiatriques ou les troubles des conduites associés. Mais les différences sont également importantes dans la stigmatisation sociale et la culpabilité vécue, dans la fréquence des antécédents de maltraitance ou d'abus physiques ou sexuels, dans les retentissements familiaux...
De plus, se posent les problèmes particuliers liés à la grossesse et la maternité. (...)
Cette nouvelle rencontre ANIT/ANPAA/INSERM vise donc à rapprocher une nouvelle fois cliniciens et chercheurs en croisant les données épidémiologiques sur les usages de drogues et leurs particularités chez les femmes avec celles issues de la clinique mais aussi de la recherche en neurobiologie et en sciences humaines. Au total, cette journée doit nous aider à mieux cerner les éventuelles spécificités des addictions féminines au cours des cycles de vie et donc par là-même poser la question des dispositifs spécifiques de prévention, d'accueil ou de soins dont on sait qu'ils sont peu développés en France, à la différence des pays anglo-saxons. (Extrait du document)
Affiliation :
France
Cote :
L00871