Rapport
Enquête sur la prévention et la prise en charge des adolescents et des jeunes adultes souffrant de troubles psychiatriques
(Prevention and care of adolescents and young adults suffering from psychiatric problems : a survey of the french ministry of social affairs)
Auteur(s) :
JOURDAIN MENNINGER, D. ;
STROHL-MAFFESOLI, H.
Année :
2004
Page(s) :
102 p.
Langue(s) :
Français
Éditeur(s) :
Paris : Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS)
, Rapport N°2004 027
Refs biblio. :
71
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Thésaurus géographique
FRANCE
Thésaurus mots-clés
PSYCHIATRIE
;
ADOLESCENT
;
JEUNE ADULTE
;
PRISE EN CHARGE
;
PREVENTION SECONDAIRE
;
PREVENTION TERTIAIRE
;
ENQUETE
;
SOUFFRANCE
;
PRECARITE
;
PSYCHOPATHOLOGIE
;
DELIT
;
ACCES AUX SOINS
;
DIAGNOSTIC
;
PREVENTION PRIMAIRE
;
URGENCE
;
HOSPITALISATION
;
TRAITEMENT AMBULATOIRE
;
CONSULTATION
;
MILIEU SCOLAIRE
;
MILIEU ETUDIANT
;
PJJ
;
MISSION LOCALE
;
FORMATION
;
REINSERTION PROFESSIONNELLE
;
CANNABIS
;
DEPISTAGE
Résumé :
L'Inspection Générale des Affaires Sociales a mené de septembre 2003 à février 2004 une enquête sur la prévention et la prise en charge des adolescents et jeunes adultes souffrant de troubles psychiatriques. Il s'agit en particulier de troubles anxieux, troubles du comportement alimentaire, troubles de l'humeur et de schizophrénie se manifestant entre 15 et 25 ans, à l'exclusion des psychoses infantiles. Les auteurs du rapport constatent qu'un enfant ou adolescent sur 8 est concerné et relèvent la gravité de ces pathologies lorsque des adolescents sont en cause. En revanche, malgré cette gravité, nombre de troubles majeurs sont susceptibles d'une nette amélioration, voire d'un retour complet à la normale. En matière de la prise en charge des adolescents, le rapport met en évidence la difficulté de la continuité de la prise en charge. Les auteurs insistent sur la nécessité d'élaborer une palette de réponses à la crise, car trop d'intervenants du secteur éducatif, social et judiciaire recourent à la psychiatrie pour qu'elle hospitalise le jeune, même si cliniquement cela n'est pas fondé. Toutefois, il ne semble pas nécessaire aux inspectrices de développer pour cela un nouveau "secteur" adolescent à côté de la pédopsychiatrie et la psychiatrie adulte. Elles plaident pour une collaboration sur le modèle du réseau organisé autour d'objectifs définis à partir des besoins des malades. La question du cannabis est abordée spécifiquement en tant que symptôme et dans certains cas facteur de risque accroissant les probabilités de développer certaines pathologies mentales.
Parmi les 40 recommandations figure la nécessité de diffuser des connaissances sur la question de la dangerosité du cannabis pour des jeunes de moins de 14 ans, et des jeunes vulnérables ; et développer les consultations parents sur les thèmes des pathologies mentales et des addictions, dont le cannabis.
Parmi les 40 recommandations figure la nécessité de diffuser des connaissances sur la question de la dangerosité du cannabis pour des jeunes de moins de 14 ans, et des jeunes vulnérables ; et développer les consultations parents sur les thèmes des pathologies mentales et des addictions, dont le cannabis.
Affiliation :
Inspection Générale des Affaires Sociales, Paris, France