Titre : | Buprénorphine en traitement de substitution : un intérêt confirmé (2005) |
Auteurs : | Prescrire Rédaction |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Prescrire (La Revue) (Tome 25, n°264, Septembre 2005) |
Article en page(s) : | 603-611 |
Langues: | Français |
Discipline : | TRA (Traitement et prise en charge / Treatment and care) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés BUPRENORPHINE ; PRESCRIPTION MEDICALE ; ABUS ; PRISE EN CHARGE ; EFFICACITE ; VIH ; HEPATITE ; MESUSAGEThésaurus géographique FRANCE |
Résumé : |
• On estime qu'en France, en 2003, environ 80000 personnes recevaient un traitement de substitution par buprénorphine et environ 14000 par méthadone.
• Une méta-analyse de 13 essais comparatifs (3544 patients) a montré qu'en début de traitement de substitution, des doses quotidiennes de 2 mg à 4 mg de buprénorphine n'ont pas d'effet important sur la consommation d'héroïne, alors que des doses de 6 mg à 12 mg permettent de diminuer la consommation d'opiacés et de benzodiazépines. • Cette synthèse méthodique a montré que la buprénorphine et la méthadone ont eu un effet similaire dans les essais où la dose était adaptée selon l'évolution, hormis des sorties d'essai plus fréquentes sous buprénorphine. Les résultats des méta-analyses sont compatibles avec une correspondance estimée entre 16 mg par jour de buprénorphine et 60 mg par jour de méthadone. • La France semble être le seul pays à avoir expérimenté à grande échelle la buprénorphine comme principal traitement de substitution depuis 1996. • En France, depuis 1996, on a observé une baisse importante du nombre de surdoses (alias overdoses), à laquelle ont peut-être contribué les traitements de substitution. La mortalité totale a aussi diminué, mais en partie en raison des progrès thérapeutiques dans le domaine de l'infection par le HIV, fréquente chez les usagers de drogues. • Les principaux effets indésirables sont liés aux usages détournés. Quelques cas d'intoxication massive mortelle de buprénorphine ont été publiés. Ils paraissent moins fréquents qu'avec la méthadone : 0,2 pour 1000 patients traités versus 0,7 pour 1000 en 1998. • Les méthodes de prise en charge des patients dépendants, qui n'arrivent pas à cesser des pratiques d'auto-injection, n'ont pas été évaluées dans des essais comparatifs. Une substitution par méthadone en sirop, ou la prescription d'opiacés injectables sont des alternatives à envisager. (A partir du résumé de la revue.) |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Sous-type de document : | Etude de synthèse / Synthetic study |
Refs biblio. : | 71 |
Affiliation : | France |
Numéro Toxibase : | 506267 |
Centre Emetteur : | 05 Marmottan |
Cote : | Abonnement |
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