Périodique
Évolution des intoxications médicamenteuses volontaires en France
(Changing pattern of drug poisonings in France)
Auteur(s) :
F. ADNET ;
S. ATOUT ;
GALINSKI M. ;
F. LAPOSTOLLE
Article en page(s) :
721-726
Refs biblio. :
33
Domaine :
Autres substances / Other substances
Langue(s) :
Français
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Thésaurus mots-clés
MEDICAMENTS
;
INTOXICATION
;
ANTIDEPRESSEURS
;
HEROINE
;
METHADONE
;
BUPRENORPHINE
;
MDMA-ECSTASY
;
PSYCHOTROPES
;
SUICIDE
;
URGENCE
;
EVOLUTION
Thésaurus géographique
FRANCE
Note générale :
Réanimation, 2005, 14, (8), 721-726
Résumé :
FRANÇAIS :
En France, il n'existe pas de registre national des intoxications volontaires. La connaissance des causes d'intoxications médicamenteuses doit donc être extrapolée à partir des études françaises monocentriques ou de données étrangères. Malgré tous les efforts des trente dernières années, le nombre d'intoxications et de morts toxiques au mieux plafonne et au pire augmente. Le recours aux structures d'urgence, et notamment les SAMU et les centres 15 pour intoxication médicamenteuse, reste fréquent et semble même avoir une tendance à l'augmentation. Le nombre d'intoxication par antidépresseurs toutes classes confondues est stable avec un remplacement progressif des polycycliques par les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine. Les décès restent essentiellement le fait des polycycliques mais aussi de quelques inhibiteurs du recaptage de la sérotonine tels que le citalopram et la venlafaxine. Il existe une augmentation progressive de l'implication des neuroleptiques et des médicaments cardiotropes dans les intoxications médicamenteuses qu'il convient de surveiller. Des surdosages par les médicaments de substitution de la toxicomanie à l'héroïne sont apparus. Les mécanismes ne sont pas encore clairement établis : surdosage pour la méthadone, interaction médicamenteuse probable avec les benzodiazépines pour la buprénorphine. Quoiqu'il en soit la mortalité des overdoses par les opioïdes a diminué. L'ecstasy largement consommée ne donne lieu qu'exceptionnellement à un syndrome sérotoninergique potentiellement grave.
En France, il n'existe pas de registre national des intoxications volontaires. La connaissance des causes d'intoxications médicamenteuses doit donc être extrapolée à partir des études françaises monocentriques ou de données étrangères. Malgré tous les efforts des trente dernières années, le nombre d'intoxications et de morts toxiques au mieux plafonne et au pire augmente. Le recours aux structures d'urgence, et notamment les SAMU et les centres 15 pour intoxication médicamenteuse, reste fréquent et semble même avoir une tendance à l'augmentation. Le nombre d'intoxication par antidépresseurs toutes classes confondues est stable avec un remplacement progressif des polycycliques par les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine. Les décès restent essentiellement le fait des polycycliques mais aussi de quelques inhibiteurs du recaptage de la sérotonine tels que le citalopram et la venlafaxine. Il existe une augmentation progressive de l'implication des neuroleptiques et des médicaments cardiotropes dans les intoxications médicamenteuses qu'il convient de surveiller. Des surdosages par les médicaments de substitution de la toxicomanie à l'héroïne sont apparus. Les mécanismes ne sont pas encore clairement établis : surdosage pour la méthadone, interaction médicamenteuse probable avec les benzodiazépines pour la buprénorphine. Quoiqu'il en soit la mortalité des overdoses par les opioïdes a diminué. L'ecstasy largement consommée ne donne lieu qu'exceptionnellement à un syndrome sérotoninergique potentiellement grave.
Affiliation :
Samu 93 - EA 3409, hôp. Avicenne, Univ. Paris XIII, Bobigny
France. France.
France. France.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |