Périodique
Dépister les conduites suicidaires des adolescents (I) Conception d'un test et validation de son usages
Auteur(s) :
BINDER, P. ;
CHABAUD F.
Année :
2007
Page(s) :
p.1187-1192
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
31
Domaine :
Hors addiction / No addiction
Discipline :
PSY (Psychopathologie / Psychopathology)
Thésaurus mots-clés
ADOLESCENT
;
SUICIDE
;
DEPISTAGE
;
TEST
;
MEDECIN GENERALISTE
;
TABAC
;
QUESTIONNAIRE
Thésaurus géographique
FRANCE
Note générale :
Revue du Praticien (La) - Monographie, 2007, 57, (11), 1187-1192
Résumé :
Contexte : le généraliste est régulièrement consulté par des adolescents ayant eu des idées ou des actes suicidaires non pris en charge. Leurs antécédents sont le plus souvent ignorés du médecin ; mais comme ils sont des facteurs de passage à l'acte, il est important de les dépister. Objectif : concevoir un test et valider son usage pour dépister les conduites suicidaires des adolescents. Méthode : après avoir participé à une enquête (LYCOLL) organisée auprès de 3 872 adolescents de 3e et de 2de, puis analysé les résultats, un groupe de 17 généralistes et de 3 psychiatres (ADOC) a conçu un test de dépistage et son argumentaire destiné aux médecins libéraux. Il s'agissait d'un questionnaire appelé « TSTS » composé de 4 questions complétées de 5 items clés de gravité. Ce test a été expérimenté auprès de 38 généralistes tirés au sort dans un département voisin afin d'évaluer son efficacité. Ce travail a été effectué par le biais d'un audit clinique mené par un organisme indépendant. Chaque médecin a fait l'objet de plusieurs visites individualisées par un attaché de recherche clinique ayant reçu une formation, pour évaluer le dépistage des idées ou des actes suicidaires avant et après connaissance du test. Résultats : les résultats montrent une excellente acceptabilité de cet outil de dépistage qui a pu être utilisé dans 60 % des consultations tout-venant. Son utilisation a permis d'orienter un grand nombre de consultations sur des préoccupations éloignées du motif initial et de dépister des antécédents suicidaires chez 13 % des adolescents « testés » dont les 213 avaient pourtant déjà été vus par le généraliste. L'utilisation de ce test a été variable selon le profil du médecin. Conclusion : ce test est proposé aux médecins généralistes en pratique quotidienne pour dépister les adolescents à risque suicidaire. (Résumé d'auteur)
Cote :
A03300-1