Titre : | Etude romande sur le jeu : une collaboration entre IUMSP et ISPA sur mandat du Programme Intercantonal de Lutte contre la Dépendance au Jeu (PILDJ) |
Auteurs : | S. ARNAUD ; S. INGLIN ; J. M. CHABLOZ ; J. P. GERVASONI ; L. NOTARI ; G. GMEL ; F. DUBOIS-ARBER |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Lausanne : Unisanté - Centre universitaire de médecine générale et santé publique, 2009 |
Collection : | Raisons de santé, ISSN 1660-7104, num. n° 150 |
Format : | 58 p. / tabl. |
Langues: | Français |
Discipline : | EPI (Epidémiologie / Epidemiology) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés JEU PATHOLOGIQUE ; ETUDE TRANSVERSALE ; QUESTIONNAIRE ; REPRESENTATION SOCIALE ; PREVALENCE ; PREVENTION ; PRISE EN CHARGE ; ADULTE ; JEUX D'ARGENT ET DE HASARDThésaurus géographique SUISSE |
Résumé : |
Sur la base de l'enquête de population réalisée dans le cadre de ce mandat, nous avons pu observer que la majorité de l'échantillon a conscience de la dépendance que peut provoquer la pratique des jeux de hasard et d'argent, ainsi que de son importance en tant que problème social. Mais parallèlement la majorité s'adonne à cette pratique (56.8%) et pense que les gens en général s'y adonnent plus qu'auparavant. Plus de la moitié des personnes interrogées ont déjà entendu parler du jeu problématique (57.4%). Les joueurs sont davantage à connaître le phénomène que les non-joueurs (60.7% vs 53.1%).
Plus d'une personne sur cinq (22.8%) connaît un joueur problématique ; les joueurs sont également plus nombreux à avoir une personne de leur entourage qui en souffre que les non-joueurs (25.1% vs 19.9%). Pour aider un joueur problématique, la majorité des personnes interrogées l'enverrait dans un centre spécialisé pour les dépendances (39.8%) et 31.7% l'adresserait à un psychologue ou à un psychiatre. Parmi les joueurs, la grande majorité joue uniquement aux jeux de loterie et aux paris (74.8% des joueurs), 12.8% jouent dans un casino ou à d'autres jeux et 10.1% ne jouent que dans des casinos. Les jeux de casinos sont perçus comme étant les plus dangereux, suivi du Tactilo, puis des jeux de loteries. D'après notre enquête, les principaux facteurs qui poussent à jouer sont liés aux caractéristiques structurelles des jeux. Tout d'abord la possibilité du gain d'argent (envie de gagner de l'argent, importance de la somme à gagner, rapidité du gain), puis la simplicité des règles et l'accès facile aux jeux. C'est seulement ensuite que sont mentionnés les facteurs liés aux caractéristiques individuelles. Les hommes et les jeunes semblent plus à risques car ils auraient moins conscience des dangers potentiels liés aux jeux, ils sont aussi plus nombreux à penser que les jeux sont des moyens de sociabiliser, ils pensent davantage pouvoir contrôler l'issue des jeux et attribuent moins d'importance au problème de la dépendance au jeu. [...] Les données hospitalières montrent que le nombre de diagnostics posés pour un jeu dit pathologique ne semble pas croître avec les années et confirme les résultats obtenus dans le cadre des enquêtes de population. [...] S'agissant du profil du joueur dit problématique, les constats suivants peuvent être faits. Les hommes et les jeunes semblent être plus à risque tant dans leurs pratiques que dans leurs représentations sur les jeux et le jeu problématique. En 2007, une majorité de femmes s'adonnent aux loteries et paris, alors quelles sont moins nombreuses que les hommes à jouer aux jeux sur internet et aux jeux hors casinos. [...] En termes d'utilisation des dispositifs, il faut noter que le nombre de patients pris en charge par les services disponibles est encore relativement faible et, de manière générale, il n'existe pas de données statistiques relevées systématiquement. (A partir du résumé de la revue) |
Domaine : | Addictions sans produit / Addictions without drug |
Refs biblio. : | 29 |
Affiliation : | Suisse. Switzerland. |
Centre Emetteur : | 13 OFDT |
Lien : | http://www.iumsp.ch/Publications/pdf/rds150_fr.pdf |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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