Périodique
Cocaine use and psychopathology: associations among young adults
(Toxicomanie à la cocaïne et pathologie psychiatrique: observation sur une population d'adultes jeunes)
Auteur(s) :
NEWCOMB M.D. ;
BENTLER, P. M. ;
FAHY B.
Année :
1987
Langue(s) :
Anglais
ISBN :
0020-773X
Refs biblio. :
51
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
PSY (Psychopathologie / Psychopathology)
Thésaurus mots-clés
COCAINE
;
TROUBLE BIPOLAIRE
;
PSYCHIATRIE
;
PSYCHOPATHOLOGIE
;
DECOMPENSATION
;
JEUNE ADULTE
;
ADOLESCENT
;
PSYCHOSE
;
COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
;
TROUBLES DE LA MEMOIRE
;
TROUBLES DU COMPORTEMENT
;
ANOREXIE
;
VIOLENCE
;
ANXIETE
;
ANGOISSE
;
PHOBIE
Note générale :
International Journal of the Addictions, 1987, 22, (12), 1167
Résumé :
FRANÇAIS :
Statistique menée sur 739 sujets âgés de 19 à 24 ans de la région de Los Angeles, consommant des quantités variables ou nulles de cocaïne. Des appréciations psychiatriques ont été réalisées sur la base d'échelles de critères permettant d'évaluer 43 symptômes. Cette étude a révélé qu'il n'y a pas de différence majeure au plan psychopathologique entre les divers types de consommateurs, bien que , dans le détail, des corrélations aient pu être établies entre l'usage de cette drogue et certains symptômes. Il semble que les données contraires jusqu'alors rapportées dans la littérature résultent d'un échantillonnage trop spécialisé et qu'il faille attendre au moins quatre ans de consommation de cocaïne avant que n'émergent des symptômes, essentiellement sur un mode psychotique. Les manifestations psychopathologiques consistent en une moindre motivation, une perte d'affectivité, et une restriction des champs d'intérêt. Des épisodes d'hyperactivité y sont souvent associés, ainsi que des perturbations de l'appétit allant jusqu'à l' anorexie, des troubles de la mémoire, et une potentialisation des manifestations de violence. Il semble que les sujets ayant vécu une attaque de panique et (ou) une phobie redoutent par la suite l'usage de cocaïne. En sens inverse, les adolescents de constitution fragile et perturbés au plan émotionel auront plus volontiers recours à la cocaïne pour pallier leur sentiment de frustation.
Statistique menée sur 739 sujets âgés de 19 à 24 ans de la région de Los Angeles, consommant des quantités variables ou nulles de cocaïne. Des appréciations psychiatriques ont été réalisées sur la base d'échelles de critères permettant d'évaluer 43 symptômes. Cette étude a révélé qu'il n'y a pas de différence majeure au plan psychopathologique entre les divers types de consommateurs, bien que , dans le détail, des corrélations aient pu être établies entre l'usage de cette drogue et certains symptômes. Il semble que les données contraires jusqu'alors rapportées dans la littérature résultent d'un échantillonnage trop spécialisé et qu'il faille attendre au moins quatre ans de consommation de cocaïne avant que n'émergent des symptômes, essentiellement sur un mode psychotique. Les manifestations psychopathologiques consistent en une moindre motivation, une perte d'affectivité, et une restriction des champs d'intérêt. Des épisodes d'hyperactivité y sont souvent associés, ainsi que des perturbations de l'appétit allant jusqu'à l' anorexie, des troubles de la mémoire, et une potentialisation des manifestations de violence. Il semble que les sujets ayant vécu une attaque de panique et (ou) une phobie redoutent par la suite l'usage de cocaïne. En sens inverse, les adolescents de constitution fragile et perturbés au plan émotionel auront plus volontiers recours à la cocaïne pour pallier leur sentiment de frustation.
Affiliation :
Dept. Psychol. UCLA, Los Angeles, CA, 90024-1563
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.