Article de Périodique
Manifestations oculaires de l'abus de drogue (1988)
(Ocular signs in drug abuse)
Auteur(s) :
A. LEFRANÇOIS
Refs biblio. :
10
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Discipline :
PAT (Pathologie organique / Organic pathology)
Thésaurus mots-clés
NOUVEAU-NE
;
VISION
;
OEIL
;
PATHOLOGIE
;
HYPERTENSION
;
INTOXICATION
;
SIDA
;
INJECTION
;
HYPNOTIQUES
;
ANXIOLYTIQUES
;
OPIACES
;
CANNABIS
;
ADULTE
Note générale :
Encyclopédie Médico-Chirurgicale, 1988, (4), 15-20
Résumé :
FRANÇAIS :
Sur le plan oculaire , l'action essentielle des opiacés est pupillaire. L'opium, la morphine, la codéine et autres dérivés induisent un myosis avec parfois troubles de l'accomodation, myopie transitoire, ou réduction du champ visuel. En ce qui concerne les stimulants, ils sont responsables de vision trouble avec mydriase. Il y a également risque d' hallucinations visuelles. A fortes doses, des complications peuvent apparaître telles que: l'occlusion veineuse rétinienne, la névrite optique, des troubles de l'accomodation, des ulcérations cornéennes. L' action oculaire des sédatifs et psycholeptiques s'exerce essentiellement sur la pression intra-oculaire et sur les mouvements oculomoteurs. Pour les hallucinogènes, l'effet mydriatique et cycloplégique est fréquent. En ce qui concerne la marijuana, on observe des troubles oculaires mais l'effet pupillaire est contreversé. De nombreuses manifestations toxiques telles que les endophtalmies sont causées par l'utilisation de substances pour "diluer" ou "couper" la drogue. Il est très difficile d' affirmer la relation entre la survenue d'anomalies chez le nouveau-né et la prise de drogue par la mère. Chez les drogués par voie intraveineuse atteints de SIDA, les principales manifestations oculaires sont: la rétinite à CMV, les nodules cotonneux rétiniens et le sarcome conjonctival de Kaposi.
Sur le plan oculaire , l'action essentielle des opiacés est pupillaire. L'opium, la morphine, la codéine et autres dérivés induisent un myosis avec parfois troubles de l'accomodation, myopie transitoire, ou réduction du champ visuel. En ce qui concerne les stimulants, ils sont responsables de vision trouble avec mydriase. Il y a également risque d' hallucinations visuelles. A fortes doses, des complications peuvent apparaître telles que: l'occlusion veineuse rétinienne, la névrite optique, des troubles de l'accomodation, des ulcérations cornéennes. L' action oculaire des sédatifs et psycholeptiques s'exerce essentiellement sur la pression intra-oculaire et sur les mouvements oculomoteurs. Pour les hallucinogènes, l'effet mydriatique et cycloplégique est fréquent. En ce qui concerne la marijuana, on observe des troubles oculaires mais l'effet pupillaire est contreversé. De nombreuses manifestations toxiques telles que les endophtalmies sont causées par l'utilisation de substances pour "diluer" ou "couper" la drogue. Il est très difficile d' affirmer la relation entre la survenue d'anomalies chez le nouveau-né et la prise de drogue par la mère. Chez les drogués par voie intraveineuse atteints de SIDA, les principales manifestations oculaires sont: la rétinite à CMV, les nodules cotonneux rétiniens et le sarcome conjonctival de Kaposi.
Affiliation :
Serv. Ophtalmol., Hôp. Cochin, 75014 Paris
France. France.
France. France.