Périodique
Les modèles animaux dans l'étude du comportement de pharmacodépendances
(Animal models in the study of drug dependence behavior)
Auteur(s) :
TIRELLI E. ;
JODOGNE C.
Refs biblio. :
24
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Discipline :
PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods)
Thésaurus mots-clés
DEPENDANCE PHYSIQUE
;
DEPENDANCE PSYCHIQUE
;
MODELE
;
SEVRAGE
;
CONDITIONNEMENT
;
ANIMAL
Note générale :
Psychotropes, 1988, 4, 7-14
Résumé :
FRANÇAIS :
L'animal peut-il être toxicomane? Les auteurs analysent le problème sur une modèle décrit par Weeks: autoadministration d'une drogue par voie i-v par catheter chez un rat ou un macaque, préalablement rendu dépendant. Lorsque l'autoadministration renforce l'effet gratifiant initial de la drogue chez un animal qui n'est au début de l'expérience que dépendant psychologiquement, on évoquera un renforcement primaire. Si elle vise à soulager l'animal des manifestations de sevrage physique, il s'agit d'un renforcement secondaire. Les psychostimulants, opiacés, hypnotiques, agissent comme renforçateurs, mais pas les hallucinogènes. L'étude montre que la tolérance est liée aux facteurs d'environnement: on parle de tolérance conditionnée. Appliquées à l'homme, ces études expliquent les rechutes fréquentes du toxicomane, retrouvant à la fin d' une cure son univers habituel. Il est possible aussi de provoquer des manifestations de sevrage chez des toxicomanes préalablement conditionnés par un stimulus olfactif ou auditif associé à une injection d' antagoniste de la morphine, par action de ces seuls stimuli. Inversement, un stimulus ressenti pendant l'administration de drogue peut, à lui seul, prévenir des manifestations de sevrage.
L'animal peut-il être toxicomane? Les auteurs analysent le problème sur une modèle décrit par Weeks: autoadministration d'une drogue par voie i-v par catheter chez un rat ou un macaque, préalablement rendu dépendant. Lorsque l'autoadministration renforce l'effet gratifiant initial de la drogue chez un animal qui n'est au début de l'expérience que dépendant psychologiquement, on évoquera un renforcement primaire. Si elle vise à soulager l'animal des manifestations de sevrage physique, il s'agit d'un renforcement secondaire. Les psychostimulants, opiacés, hypnotiques, agissent comme renforçateurs, mais pas les hallucinogènes. L'étude montre que la tolérance est liée aux facteurs d'environnement: on parle de tolérance conditionnée. Appliquées à l'homme, ces études expliquent les rechutes fréquentes du toxicomane, retrouvant à la fin d' une cure son univers habituel. Il est possible aussi de provoquer des manifestations de sevrage chez des toxicomanes préalablement conditionnés par un stimulus olfactif ou auditif associé à une injection d' antagoniste de la morphine, par action de ces seuls stimuli. Inversement, un stimulus ressenti pendant l'administration de drogue peut, à lui seul, prévenir des manifestations de sevrage.
Affiliation :
Lab. Psychol. Exp.,Univ. Liège, 4000 Liège
Belgique. Belgium.
Belgique. Belgium.
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aucun exemplaire |