Historique
Périodique
Toxicomanes et skinheads
(Drug-addicts and skinheads)
Auteur(s) :
C. OLIEVENSTEIN
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Thésaurus mots-clés
JEUNE
;
MILIEU URBAIN
;
DELINQUANCE
;
EXCLUSION
;
BANLIEUE
;
SOCIALISATION
;
ETHNIE
;
MYTHE
;
CULTURE
;
MILIEU SOCIOCULTUREL
;
VIOLENCE
Note générale :
Paris, Ctre Med. Marmottan, 18 mars 1991, 11 p.
Résumé :
FRANÇAIS :
Cette étude porte sur la comparaison entre la bande skinhead et les toxicomanes. La bande skinhead fonctionne comme une société paranoïaque. A partir de prémices fausses, elle constitue une idéologie logique qui va fonctionner en parfaite mécanique. Elle va nouer des alliances sur le plan conscient avec les groupes d'extrême-droite et au niveau inconscient avec ceux qui ont idéologisé les comportements d'exclusion, voire de mort de l'autre. Elle adopte les positions symboliques du surhomme et du plus fort. Le toxicomane n'a lui nul besoin de désigner l'autre comme son ennemi et son analyse sociétale vient en dérivation et non comme quelque chose d'essentiel. Il a fait le deuil du réel au profit d'un imaginaire riche en fantasmes. S'il y a utilisation de drogues comme d'alcool chez les skinheads, il s'agit essentiellement de produits activants pour permettre le passage à l'acte. Chez le toxicomane, le passage à l'acte se retourne contre lui-même, chez le skinhead, c'est vers autrui qu'il se dirige.
Cette étude porte sur la comparaison entre la bande skinhead et les toxicomanes. La bande skinhead fonctionne comme une société paranoïaque. A partir de prémices fausses, elle constitue une idéologie logique qui va fonctionner en parfaite mécanique. Elle va nouer des alliances sur le plan conscient avec les groupes d'extrême-droite et au niveau inconscient avec ceux qui ont idéologisé les comportements d'exclusion, voire de mort de l'autre. Elle adopte les positions symboliques du surhomme et du plus fort. Le toxicomane n'a lui nul besoin de désigner l'autre comme son ennemi et son analyse sociétale vient en dérivation et non comme quelque chose d'essentiel. Il a fait le deuil du réel au profit d'un imaginaire riche en fantasmes. S'il y a utilisation de drogues comme d'alcool chez les skinheads, il s'agit essentiellement de produits activants pour permettre le passage à l'acte. Chez le toxicomane, le passage à l'acte se retourne contre lui-même, chez le skinhead, c'est vers autrui qu'il se dirige.
Affiliation :
Ctre Med. Marmottan, 17 r. d'Armaillé, 75017 Paris
France. France.
France. France.
Exemplaires
| Disponibilité |
|---|
| aucun exemplaire |