Chapitre
The pharmacology of hallucinogens and designer drugs
(Pharmacologie des hallucinogènes et des drogues synthétiques)
Auteur(s) :
MILLER, N. S.
Année :
1991
Langue(s) :
Anglais
ISBN :
978-0-387-97383-8
Refs biblio. :
24
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Thésaurus mots-clés
HALLUCINOGENES
;
MDMA-ECSTASY
;
CHAMPIGNONS HALLUCINOGENES
;
LSD
;
MESCALINE
;
PEYOTL
Note générale :
In : MILLER N.S., The pharmacology of alcohol and drugs of abuse and addiction, p. 173-183, New York, London, Paris, Springer Verlag, 1991
Résumé :
FRANÇAIS :
Les hallucinogènes groupent les psychodysleptiques classiques, celui des indolamines (LSD, alcaloïdes végétaux, DMT), les phényl-éthylamines (mescaline) et les phényl-isopropylamines (amphétamines méthoxylées type STP, MDA et analogues). Les enquêtes épidémiologiques concernant leur usage ne sont guère précises, mais ils sont globalement moins utilisés que dans les années 60. Ces produits, suivant les cas, seront inhalés, injectés ou ingérés. Ils se concentrent dans le cerveau et ont un pouvoir de renforcement considérable. On les associe volontiers à d'autres drogues ou à des psychotropes médicamenteux. Le plus puissant demeure le LSD, hallucinogène et sympathomimétique dès la dose de 50 mg, deux effets d'ailleurs retrouvés avec tous les produits cités ici. La toxicité aiguë se traduira par des crises démentielles et des troubles cardio-vasculaires, alors que les manifestations chroniques seront surtout à type de psychose. Le sevrage physique sera généralement aisé mais il faudra tranquilliser et rassurer le sujet, et ne pas oublier l'impact toujours possible de l'usage associé d'autres produits.
ENGLISH :
Hallucinogens produce visual hallucinations and have also sympathomimetic effects. Depersonalization is a common occurence, and paranoid delusions may occur. Some drugs ("Ice" and "Ecstasty") give frequent psychotic symptoms with destructive behavior.
Les hallucinogènes groupent les psychodysleptiques classiques, celui des indolamines (LSD, alcaloïdes végétaux, DMT), les phényl-éthylamines (mescaline) et les phényl-isopropylamines (amphétamines méthoxylées type STP, MDA et analogues). Les enquêtes épidémiologiques concernant leur usage ne sont guère précises, mais ils sont globalement moins utilisés que dans les années 60. Ces produits, suivant les cas, seront inhalés, injectés ou ingérés. Ils se concentrent dans le cerveau et ont un pouvoir de renforcement considérable. On les associe volontiers à d'autres drogues ou à des psychotropes médicamenteux. Le plus puissant demeure le LSD, hallucinogène et sympathomimétique dès la dose de 50 mg, deux effets d'ailleurs retrouvés avec tous les produits cités ici. La toxicité aiguë se traduira par des crises démentielles et des troubles cardio-vasculaires, alors que les manifestations chroniques seront surtout à type de psychose. Le sevrage physique sera généralement aisé mais il faudra tranquilliser et rassurer le sujet, et ne pas oublier l'impact toujours possible de l'usage associé d'autres produits.
ENGLISH :
Hallucinogens produce visual hallucinations and have also sympathomimetic effects. Depersonalization is a common occurence, and paranoid delusions may occur. Some drugs ("Ice" and "Ecstasty") give frequent psychotic symptoms with destructive behavior.
Affiliation :
Cornell Univ. Med. Coll., New York Hosp, 21 Bloomingdale Rd, White Plains, New York, 10605
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.