Périodique
Self-reports by alcohol and drug abuse inpatients : factors affecting reliability and validity
(A propos des données subjectives fournies par les malades éthyliques et toxicomanes hospitalisés : les facteurs qui en affectent la fiabilité et la validité)
Auteur(s) :
BROWN, J. ;
KRANZLER, H. R. ;
DEL BOCA, F. K.
Année :
1992
Langue(s) :
Anglais
ISBN :
0952-0481
Refs biblio. :
29
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Note générale :
British Journal of Addiction, 1992, 87, 1013-1024
Résumé :
FRANÇAIS :
Afin d'améliorer autant que possible l'objectivité des données d'origine subjective, on a étudié trois facteurs qui pourraient influer sur celle-ci : l'alcoolémie au moment de l'entretien, le niveau de la fonction cognitive, et la méthode de recueil des données subjectives. L'étude a porté sur 234 sujets admis dans une unité de soins aux malades hospitalisés pour toxicomanie. Les données subjectives ont été recueillies lors d'un entretien individuel le jour de l'admission et par questionnaire au cours de leur première semaine de séjour. Les données subjectives concernaient la consommation d'alcool, de cocaïne, et de marijuana dans les jours qui précédaient l'admission. La fiabilité des données fournies par le questionnaire, calculée par double test, a donné des coefficients de fiabilité respectifs de 0,88, 0,91, et 0,88 pour l'alcool, la cocaïne et la marijuana. On a comparé les données fournies par l'entretien aux analyses toxicologiques d'échantillons de sang et d'urine recueillis lors de l'admission. Cette comparaison a montré un taux de concordance de 97% entre les données verbales subjectives et les données de laboratoire pour l'alcool, de 93% pour la cocaïne, et de 84% pour la marijuana. La comparaison des données de l'entretien à celles fournies par les réponses au questionnaire a également montré la validité des données subjectives : taux de concordance de 90% pour l'alcool, 93% pour la cocaïne, et 81% pour la marijuana. Le niveau de la fonction cognitive n'a influencé la validité des données subjectives pour aucune des trois substances considérées. Les résultats sont discutés en termes de menaces pour la validité des données subjectives, et en termes de stratégies visant à optimiser la précision de la réaction.
ENGLISH :
To determine how best to enhance the veracity of self-report, three factors which might affect self-report veracity were examined : alcohol status at time of interview ; level of cognitive functioning ; and method of self-report data collection. Subjects were 234 admissions to an inpatient substance abuse treatment unit. Self-report data were collected via both personal interview on the day of admission and questionnaire within the first week of stay. Self-reports concerned use of alcohol, cocaine, and marijuana in the days preceding admission. Test-retest reliability for the questionnaire data produced reliability coefficients of 0,88, 0,91, and 0,88 for alcohol, cocaine, and marijuana, respectively. Interview data were compared to toxicologic analyses of blood and urine samples collected on admission. Overall, this comparison showed self-reports to be valid, with a 97% agreement between verbal report and laboratory data for alcohol, 93% for cocaine, and 84% for marijuana. The comparison of interview data with questionnaire responses also showed self-reports to be valid : 90% agreement for alcohol, 93% for cocaine, and 81% for marijuana. Level of cognitive function did not influence the validity of self-reports for any of the three substances. Results are discussed in terms of threats to the validity of self-report and strategies for the optimization of response accuracy. (Extract from author's abstract)
Afin d'améliorer autant que possible l'objectivité des données d'origine subjective, on a étudié trois facteurs qui pourraient influer sur celle-ci : l'alcoolémie au moment de l'entretien, le niveau de la fonction cognitive, et la méthode de recueil des données subjectives. L'étude a porté sur 234 sujets admis dans une unité de soins aux malades hospitalisés pour toxicomanie. Les données subjectives ont été recueillies lors d'un entretien individuel le jour de l'admission et par questionnaire au cours de leur première semaine de séjour. Les données subjectives concernaient la consommation d'alcool, de cocaïne, et de marijuana dans les jours qui précédaient l'admission. La fiabilité des données fournies par le questionnaire, calculée par double test, a donné des coefficients de fiabilité respectifs de 0,88, 0,91, et 0,88 pour l'alcool, la cocaïne et la marijuana. On a comparé les données fournies par l'entretien aux analyses toxicologiques d'échantillons de sang et d'urine recueillis lors de l'admission. Cette comparaison a montré un taux de concordance de 97% entre les données verbales subjectives et les données de laboratoire pour l'alcool, de 93% pour la cocaïne, et de 84% pour la marijuana. La comparaison des données de l'entretien à celles fournies par les réponses au questionnaire a également montré la validité des données subjectives : taux de concordance de 90% pour l'alcool, 93% pour la cocaïne, et 81% pour la marijuana. Le niveau de la fonction cognitive n'a influencé la validité des données subjectives pour aucune des trois substances considérées. Les résultats sont discutés en termes de menaces pour la validité des données subjectives, et en termes de stratégies visant à optimiser la précision de la réaction.
ENGLISH :
To determine how best to enhance the veracity of self-report, three factors which might affect self-report veracity were examined : alcohol status at time of interview ; level of cognitive functioning ; and method of self-report data collection. Subjects were 234 admissions to an inpatient substance abuse treatment unit. Self-report data were collected via both personal interview on the day of admission and questionnaire within the first week of stay. Self-reports concerned use of alcohol, cocaine, and marijuana in the days preceding admission. Test-retest reliability for the questionnaire data produced reliability coefficients of 0,88, 0,91, and 0,88 for alcohol, cocaine, and marijuana, respectively. Interview data were compared to toxicologic analyses of blood and urine samples collected on admission. Overall, this comparison showed self-reports to be valid, with a 97% agreement between verbal report and laboratory data for alcohol, 93% for cocaine, and 84% for marijuana. The comparison of interview data with questionnaire responses also showed self-reports to be valid : 90% agreement for alcohol, 93% for cocaine, and 81% for marijuana. Level of cognitive function did not influence the validity of self-reports for any of the three substances. Results are discussed in terms of threats to the validity of self-report and strategies for the optimization of response accuracy. (Extract from author's abstract)
Affiliation :
Univ. Connecticut Sch. Med., Dept Psychiat., 10 Talcott Notch Rd, Farmington, CT 06032
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.