Thèse, mémoire
L'injonction et l'obligation de soins en matière d'usage de produits toxiques illicites : thérapeutiques ?
(The mandated treatment concerning the illicit drug use : is it therapeutic ?)
Auteur(s) :
LEVISSE C.
Article en page(s) :
95 p.
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Thésaurus mots-clés
INJONCTION THERAPEUTIQUE
;
OBLIGATION DE SOINS
;
HISTOIRE
;
LOI DE 1970
;
LEGISLATION
;
COMPORTEMENT
;
REGRESSION
;
ORDALIE
;
IDENTITE
;
ETUDE DE CAS
;
STADE DU MIROIR
;
MANQUE
;
DEMANDE
;
PSYCHOTHERAPIE
;
RELATION THERAPEUTIQUE
;
THERAPEUTE
;
PSYCHOLOGIE
;
ANONYMAT
;
PRISE EN CHARGE
;
SECTEUR ASSOCIATIF
Note générale :
Maîtrise de Psychologie Clinique, Université Lumière Lyon II, Institut de Psychologie, 1992, 95p.
Résumé :
FRANÇAIS :
Après un bref rappel de l'évolution de la consommation de drogues au cours du temps, dans la société et au niveau législatif, l'auteur pose son hypothèse de départ : dans le cadre de l'injonction et de l'obligation de soins, le toxicomane n'étant pas le demandeur, la relation thérapeutique peut difficilement s'instaurer par manque d'investissement du sujet, d'élaboration psychique personnelle de la souffrance que cache le symptôme. Le fonctionnement psycho-comportemental des toxicomanes est décrit (état limite, régression, conduite ordalique, troubles de l'identité, stade du miroir, mode de vie...) afin d'appréhender de quelle manière ces mesures législatives confortent la personne dans sa problématique. Ainsi, on remarque un flou identitaire des toxicomanes : par la place qui leur est assignée (malades ou délinquants ?) et par celle des thérapeutes (le soignant comme instrument de la justice par les contraintes du certificat), mais aussi par le jeu de l'anonymat (le toxicomane et les thérapeutes en tant que groupes indifférenciés). On note également les dysfonctionnements de ces mesures législatives : les incohérences, les ambiguïtés et les contradictions de la loi, les difficultés de la relation thérapeutique par faute de demande volontaire. Pour finir, l'auteur s'interroge sur les conditions d'une application bénéfique de ces mesures sur le sujet : travailler un cadre pour qu'il puisse y avoir prise de conscience de l'acte délictueux dans un objectif de maturation personnelle.
Après un bref rappel de l'évolution de la consommation de drogues au cours du temps, dans la société et au niveau législatif, l'auteur pose son hypothèse de départ : dans le cadre de l'injonction et de l'obligation de soins, le toxicomane n'étant pas le demandeur, la relation thérapeutique peut difficilement s'instaurer par manque d'investissement du sujet, d'élaboration psychique personnelle de la souffrance que cache le symptôme. Le fonctionnement psycho-comportemental des toxicomanes est décrit (état limite, régression, conduite ordalique, troubles de l'identité, stade du miroir, mode de vie...) afin d'appréhender de quelle manière ces mesures législatives confortent la personne dans sa problématique. Ainsi, on remarque un flou identitaire des toxicomanes : par la place qui leur est assignée (malades ou délinquants ?) et par celle des thérapeutes (le soignant comme instrument de la justice par les contraintes du certificat), mais aussi par le jeu de l'anonymat (le toxicomane et les thérapeutes en tant que groupes indifférenciés). On note également les dysfonctionnements de ces mesures législatives : les incohérences, les ambiguïtés et les contradictions de la loi, les difficultés de la relation thérapeutique par faute de demande volontaire. Pour finir, l'auteur s'interroge sur les conditions d'une application bénéfique de ces mesures sur le sujet : travailler un cadre pour qu'il puisse y avoir prise de conscience de l'acte délictueux dans un objectif de maturation personnelle.
Affiliation :
France. France.
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