Livre
Freud, la cocaïne et le cerveau : essai sur la physiologie de la liberté
(Freud, cocaine and the brain : a test on the physiology of freedom)
Auteur(s) :
NAHAS, G.
Année :
1993
Langue(s) :
Français
ISBN :
978-2-86839-303-6
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods)
Thésaurus mots-clés
COCAINE
;
PRODUIT DE SUBSTITUTION
;
NEUROBIOLOGIE
;
CERVEAU
;
EFFET SECONDAIRE
;
LITTERATURE
;
HISTOIRE
Note générale :
Paris, Ed. F.X. de Guibert, 1993, 214 p.
Résumé :
FRANÇAIS :
Dans un ouvrage bien documenté, l'auteur retrace l'historique de la cocaïne en évoquant le cheminement de Freud pour démontrer que l'engouement pour le psychanalyste a fortement influencé l'attitude mondiale de la première moitié du XXè siècle face à la toxicomanie. Ainsi, l'auteur constate que les effets néfastes de la cocaïne sont minimisés, qu'en vertu de la neutralité de leur relation aux patients et de leur qualité d'écoute, les psychiatres sont désignés comme les spécialistes de la toxicomanie, que les deux types de dépendance (physique et psychologique) sont isolés, et enfin que l'on prône un usage modéré du produit en vertu de son innocuité, allant même jusqu'à avancer l'idée de sa légalisation. Comme il l'a fait ailleurs pour le cannabis, Nahas replace en première ligne les effets néfastes de la cocaïne sur le coeur et le cerveau. Il articule son argumentation autour de l'idée suivante : la drogue nuit, par son action néfaste sur le cerveau, à l'exercice des fonctions intellectuelles (mémoire, vigilance, etc..), de l'action volontaire et du libre arbitre. Elle nuit donc à la liberté de l'individu. En fervent partisan d'une attitude répressive, Nahas s'inscrit en conclusion contre une relégalisation de la drogue. Il propose comme seule alternative une diminution de la production, défend comme seules méthodes de traitement possibles celles qui sont appliquées dans les communautés thérapeutiques et recentre la prévention sur trois points : les drogues endommagent le cerveau, la consommation de drogues est nocive, la drogue est une menace pour les générations futures, c'est une nouvelle pollution.
Dans un ouvrage bien documenté, l'auteur retrace l'historique de la cocaïne en évoquant le cheminement de Freud pour démontrer que l'engouement pour le psychanalyste a fortement influencé l'attitude mondiale de la première moitié du XXè siècle face à la toxicomanie. Ainsi, l'auteur constate que les effets néfastes de la cocaïne sont minimisés, qu'en vertu de la neutralité de leur relation aux patients et de leur qualité d'écoute, les psychiatres sont désignés comme les spécialistes de la toxicomanie, que les deux types de dépendance (physique et psychologique) sont isolés, et enfin que l'on prône un usage modéré du produit en vertu de son innocuité, allant même jusqu'à avancer l'idée de sa légalisation. Comme il l'a fait ailleurs pour le cannabis, Nahas replace en première ligne les effets néfastes de la cocaïne sur le coeur et le cerveau. Il articule son argumentation autour de l'idée suivante : la drogue nuit, par son action néfaste sur le cerveau, à l'exercice des fonctions intellectuelles (mémoire, vigilance, etc..), de l'action volontaire et du libre arbitre. Elle nuit donc à la liberté de l'individu. En fervent partisan d'une attitude répressive, Nahas s'inscrit en conclusion contre une relégalisation de la drogue. Il propose comme seule alternative une diminution de la production, défend comme seules méthodes de traitement possibles celles qui sont appliquées dans les communautés thérapeutiques et recentre la prévention sur trois points : les drogues endommagent le cerveau, la consommation de drogues est nocive, la drogue est une menace pour les générations futures, c'est une nouvelle pollution.
Affiliation :
France. France.