Périodique
Héroïne et corruption au Pakistan : comment contrôler "les zones tribales" ?
(Heroin and corruption in Pakistan : how to control "the tribal areas" ?)
Auteur(s) :
DORRONSORO G.
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Discipline :
LOI (Loi et son application / Law enforcement)
Note générale :
Interdépendances, 1993, (14), 6-8
Résumé :
FRANÇAIS :
Le Pakistan a connu dans les années quatre-vingt une explosion de la production et de la consommation d'opium (surtout en solution injectable), à quoi il faut ajouter un accroissement de la corruption. L'action gouvernementale s'articule autour de trois axes : soins aux toxicomanes, répression, cultures de substitution, mais ne rencontre que peu de succès. Il n'existe qu'une quarantaine de centres de désintoxication, réservés aux hommes ; le taux de rechute est supérieur à 90% ; il n'existe pas de programme national de prévention ; la mise en place des projets de culture de substitution n'a abouti qu'à un déplacement des lieux de production de la drogue, notamment dans les "zones tribales "qui sont en dehors de la juridiction du gouvernement central et où les populations sont lourdement armées (héritage de la guerre d'Afghanistan). Benazir Bhutto a fait de la lutte contre le narco-trafic un de ses thèmes de campagne, mais elle se heurte à un lobby puissant : l'argent dérivé de la drogue est évalué à une fois et demi le montant des revenus de l'économie légale. Le Pakistan se situe au premier rang mondial des producteurs d'héroïne.
Le Pakistan a connu dans les années quatre-vingt une explosion de la production et de la consommation d'opium (surtout en solution injectable), à quoi il faut ajouter un accroissement de la corruption. L'action gouvernementale s'articule autour de trois axes : soins aux toxicomanes, répression, cultures de substitution, mais ne rencontre que peu de succès. Il n'existe qu'une quarantaine de centres de désintoxication, réservés aux hommes ; le taux de rechute est supérieur à 90% ; il n'existe pas de programme national de prévention ; la mise en place des projets de culture de substitution n'a abouti qu'à un déplacement des lieux de production de la drogue, notamment dans les "zones tribales "qui sont en dehors de la juridiction du gouvernement central et où les populations sont lourdement armées (héritage de la guerre d'Afghanistan). Benazir Bhutto a fait de la lutte contre le narco-trafic un de ses thèmes de campagne, mais elle se heurte à un lobby puissant : l'argent dérivé de la drogue est évalué à une fois et demi le montant des revenus de l'économie légale. Le Pakistan se situe au premier rang mondial des producteurs d'héroïne.
Affiliation :
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France. France.
France. France.
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