Rapport
Drug use and Scottish prisons - summary report
(Consommation de drogue et prisons écossaises - rapport de synthèse)
Auteur(s) :
D. SCHEWAN ;
M. GEMMEL ;
J. B. DAVIES
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Thésaurus mots-clés
PRISON
;
CONSOMMATION
;
REDUCTION DES RISQUES ET DES DOMMAGES
;
METHADONE
;
POLYCONSOMMATION
;
VOIE INTRAVEINEUSE
;
COMPORTEMENT
;
INJECTION
;
TYPE D'USAGE
;
VIH
Thésaurus géographique
ECOSSE
Note générale :
Scottish Prison Serv. Occasional Paper, n° 5, 1994, Edinburgh, Central Res. Unit., Prisons' Branch, 1994, 26 p.
Résumé :
FRANÇAIS :
Cette recherche s'est déroulée dans quatre des principales prisons pour hommes écossaises et s'est fondée sur des entretiens avec 234 prisonniers, des responsables et des salariés de chaque établissement. 203 prisonniers ont rapporté qu'ils consommaient au moins une drogue en prison, la moyenne des produits consommés étant de quatre. L'enquête a montré que lorsqu'un prisonnier avait accès à une grande variété de produits, il en consommait parfois par injection. Les auteurs font un certain nombres de recommandations : ils engagent les autorités à mettre en place dans les prisons une politique de réduction des risques liés au VIH, l'abstinence ne pouvant être posée comme l'objectif exclusif. Ainsi, il serait souhaitable d'amener les prisonniers à modifier leur mode de consommation, et notamment d'abandonner l'injection; il faudrait permettre l'accès à un matériel de désinfection et en expliquer l'utilité et l'usage, etc... Il faudrait permettre la poursuite des traitements méthadone, pour l'heure stoppés à l'entrée en prison, d'autant qu'ils concernent souvent des personnes séropositives. Les auteurs affirment qu'il n'y a aucune contradiction dans le fait que les prisons assurent leur mission en matière de sécurité et travaillent dans le sens de la réduction des risques.
Cette recherche s'est déroulée dans quatre des principales prisons pour hommes écossaises et s'est fondée sur des entretiens avec 234 prisonniers, des responsables et des salariés de chaque établissement. 203 prisonniers ont rapporté qu'ils consommaient au moins une drogue en prison, la moyenne des produits consommés étant de quatre. L'enquête a montré que lorsqu'un prisonnier avait accès à une grande variété de produits, il en consommait parfois par injection. Les auteurs font un certain nombres de recommandations : ils engagent les autorités à mettre en place dans les prisons une politique de réduction des risques liés au VIH, l'abstinence ne pouvant être posée comme l'objectif exclusif. Ainsi, il serait souhaitable d'amener les prisonniers à modifier leur mode de consommation, et notamment d'abandonner l'injection; il faudrait permettre l'accès à un matériel de désinfection et en expliquer l'utilité et l'usage, etc... Il faudrait permettre la poursuite des traitements méthadone, pour l'heure stoppés à l'entrée en prison, d'autant qu'ils concernent souvent des personnes séropositives. Les auteurs affirment qu'il n'y a aucune contradiction dans le fait que les prisons assurent leur mission en matière de sécurité et travaillent dans le sens de la réduction des risques.
Affiliation :
Royaume-Uni. United Kingdom.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |