Titre : | The relevance of drug injectors social and risk networks for understanding and preventing HIV infection |
Titre traduit : | (L'intérêt des réseaux sociaux et des réseaux à risque chez les injecteurs de drogues pour la compréhension et la prévention de l'infection par le VIH) |
Auteurs : | A. NEAIGUS ; S. R. FRIEDMAN ; R. CURTIS ; D. C. DES JARLAIS ; R. T. FURST ; B. JOSE ; P. MOTA ; B. STEPHERSON ; SUFIAN M. ; T. WARD ; J. W. WRIGHT |
Type de document : | Périodique |
Année de publication : | 1994 |
Format : | 67-78 / graph. ; tabl. |
Note générale : |
Social Science and Medecine, 1994, 38, (1), 67-78,,,graph. ; tabl.
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Langues: | Anglais |
Discipline : | SHS (Sciences humaines et sociales / Humanities and social sciences) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés VIH ; CONTAMINATION ; INJECTION ; FACTEUR DE RISQUE ; CONDUITE A RISQUE ; PARTAGE DE SERINGUE ; SOCIABILITE ; PAIR |
Résumé : |
FRANÇAIS :
La notion de réseau constitut un aspect important de l'environnement social des injecteurs de drogues. On distingue le "réseau à risque" (personnes chez lesquelles les conduites à risque concernant le VIH se perpétuent) comme un vecteur de transmission de la maladie, et d'autre part, le "réseau social" (personnes chez lesquelles on observe des interactions avec orientations mutuelles les unes vers les autres) comme générateur d'influences sociales. Ces concepts sont appliqués à des analyses de données recueillies par interviews auprès d'injecteurs de drogues dans deux études. Dans la première d'entre elles, les réseaux à risque des injecteurs de drogues convergeaient avec les réseaux sociaux : 70% des sujets pratiquaient l'injection ou partageaient les seringues avec leur conjoint ou partenaire sexuel, avec un partenaire habituel ou avec des amis ou connaissances. Les données qualitatives issues de la seconde étude ont aussi montré que les relations sociales entre les injecteurs et les membres de leurs réseaux à risque sont souvent fondées sur des rapports multiples et entretenus de longue date tels que la gentillesse, l'amitié, les liens sexuels ou matrimoniaux ou encore l'activité économique. Dans la première étude, la majorité des injecteurs, plus de 90%, entretenaient des relations sociales avec des non-injecteurs, et plus ce type de relation était fréquent, plus les conduites à risque dans la pratique d'injection étaient faibles. Les lieux à risque pouvaient avoir fonction de réseau à risque : les sujets fréquentant les shooting gallery étaient davantage susceptibles d'emprunter des seringues usagées et de pratiquer l'injection avec des étrangers. Alors que cette approche de la notion de réseaux est relativement récente, certains aspects de fonctionnement doivent en être éclaircis. Par exemple : comment utiliser les réseaux sociaux pour réduire les risques à travers l'influence par les pairs ; comment promouvoir la réduction des risques en encourageant les liens entre injecteurs et non-injecteurs ; et comment intégrer les changements biographiques et historiques dans la compréhension des processus de réseau ? ENGLISH : Focusing on the social environment as well as the individual should both enhance our understanding of HIV transmission and assist in the development of more effective prevention programs. Networks are an important aspect of drug injectors'social environment. We distinguish between (1) risk networks (the people among whom HIV risk behaviors occur) as vectors of disease transmission, and (2) social networks (the people among whom there are social interactions with a mutual orientation to one another) as generators and disseminators of social influence. These concepts are applied to analyses of data from interviews with drug injectors in. two studies. In the first study drug injectors' risk networks converge with their social networks : 70% inject or share syringes with a spouse or sex partner, a running partner, or with friends or others whom they know. Qualitative data from interviews with injectors in the second study also show that the social relationships between drug injectors and members of their risk network are often based on long-standing and multiplex relationships, such as those based on kinship, friendship, marital and sexual ties, and economic activity. In the first study the vast majority of injectors, over 90%, have social ties with non-injectors. Injectors with more frequent social contacts with non-injectors engage in lower levels of injecting risk behavior. Risk settings may function as risk networks: injectors in this study who inject at shooting galleries arc more likely than those who do not to rent used syringes, borrow used syringes and inject with strangers. Since the adoption of a network approach is relatively new, a number of issues require further attention. These include : how to utilize social networks among drug injectors to reduce risk through peer pressure ; how to promote risk reduction by encouraging ties between injectors and non-injectors ; and how to integrate biographical and historical change into understanding network processes. Appropriate methodologies to study drug injectors' networks should be developed, including techniques to reach hidden populations, computer software for managing and analyzing network data bases, and statistical methods for drawing inferences from data gathered through dependent sampling designs. (Author' s abstract) |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 47 |
Affiliation : |
Nat. Dev. Research Inst., Inc., 11 Beach Street, New-York City, NY 10013 Etats-Unis. United States. |
Numéro Toxibase : | 204944 |
Centre Emetteur : | 02 Coordonnateur |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
