Article de Périodique
Toxicomanie et grossesse (2000)
(Drug addiction and pregnancy)
Auteur(s) :
BONGAIN, A. ;
EJNES, L. ;
DURAND-REVILLE, M. ;
GILLET, J. Y.
Année :
2000
Page(s) :
12 p.
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
133
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
PAT (Pathologie organique / Organic pathology)
Thésaurus mots-clés
GROSSESSE
;
FACTEUR DE RISQUE
;
ENFANT D'USAGER
;
SYNDROME DE SEVRAGE
;
METHADONE
;
TOXICITE
;
CONSOMMATION
;
SUBSTITUTION
Résumé :
En France, la toxicomanie touche entre 50 000 et 200 000 personnes, dont 90 % ont moins de 30 ans. La grossesse touche donc fréquemment une partie de cette population, et environ 5 % des femmes enceintes consomment des toxiques pendant leur grossesse.
Outre les effets directs spécifiques de la drogue principale sur la mère et l'enfant, il convient toujours d'envisager une prise en charge globale de cette situation complexe, qui tient compte à la fois des autres toxicomanies souvent associées, des autres pathologies, en particulier infectieuses (virus de l'immunodéficience humaine [VIH], hépatite C), fréquentes chez les toxicomanes, et des problèmes sociaux et psychologiques.
Il est également impératif d'assurer la prise en charge du foetus et du nouveau-né, car la méconnaissance des pathologies propres au nouveau-né de mère toxicomane peut avoir de dramatiques conséquences à court ou moyen termes.
À long terme se pose le problème du retentissement sur le développement des enfants de la toxicomanie des parents.
Une prise en charge précoce, spécifique et multidisciplinaire de ces patientes a fait la preuve de son efficacité, à la fois sur les complications de la grossesse, mais aussi sur l'évolution de la toxicomanie. En effet, la grossesse peut être un moment propice au sevrage dont il faut savoir profiter. [Résumé de la revue]
Outre les effets directs spécifiques de la drogue principale sur la mère et l'enfant, il convient toujours d'envisager une prise en charge globale de cette situation complexe, qui tient compte à la fois des autres toxicomanies souvent associées, des autres pathologies, en particulier infectieuses (virus de l'immunodéficience humaine [VIH], hépatite C), fréquentes chez les toxicomanes, et des problèmes sociaux et psychologiques.
Il est également impératif d'assurer la prise en charge du foetus et du nouveau-né, car la méconnaissance des pathologies propres au nouveau-né de mère toxicomane peut avoir de dramatiques conséquences à court ou moyen termes.
À long terme se pose le problème du retentissement sur le développement des enfants de la toxicomanie des parents.
Une prise en charge précoce, spécifique et multidisciplinaire de ces patientes a fait la preuve de son efficacité, à la fois sur les complications de la grossesse, mais aussi sur l'évolution de la toxicomanie. En effet, la grossesse peut être un moment propice au sevrage dont il faut savoir profiter. [Résumé de la revue]
Affiliation :
Service de gynécologie-obstétrique, reproduction, et de médecine foetale, hôpital l'Archet II, Nice, France
Cote :
A01273