Périodique
Prison as a modifier of drug using behaviour
(La prison, facteur de modification des comportements liés à l'usage de drogues)
Auteur(s) :
D. SHEWAN ;
GEMMELL M. ;
J. B. DAVIES
Refs biblio. :
17
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Thésaurus mots-clés
PRISON
;
USAGER
;
CANNABIS
;
INJECTION
;
CONDUITE A RISQUE
;
VIH
;
POPULATION A RISQUE
;
CONSOMMATION
;
METHADONE
;
SUBSTITUTION
;
REDUCTION DES RISQUES ET DES DOMMAGES
Thésaurus géographique
ECOSSE
Note générale :
Addiction Research, 1994, 2, (2), 203-215
Résumé :
FRANÇAIS :
Cette étude s'est faite à partir des interviews de 234 prisonniers répartis dans quatre prisons pour hommes en Ecosse. Sur cet échantillon, 73% avaient utilisé du cannabis avant leur incarcération, et 95% déclaraient poursuivre leur consommation depuis. Peu d'éléments laissent penser que certains aient pu commencer à s'injecter des produits en prison. 32% pratiquaient l'injection avant la prison, 11% ont poursuivi leur pratique pendant leur incarcération. Parmi ceux qui s'injectaient avant, 24% échangeaient leur matériel ; parmi ceux qui continuent en prison, 76% échangent leur matériel. Parmi les facteurs poussant à l'échange on relève : la palette plus grande de produits à injecter, l'usage fréquent du Temgesic° (Buprénorphine), l'arrêt des prescriptions de méthadone une fois entré en prison. Les auteurs souhaitent que soit mis en place dans les prisons un cadre général de réduction des risques, fondé notamment sur une substitution par voie orale, accessible à tous les prisonniers ayant des problèmes d'usage de drogues. Le but à atteindre dans les prisons est de permettre aux usages de drogues de réduire les risques liés à leurs pratiques, et de réduire ainsi les risques pour l'ensemble de la société.
ENGLISH :
This study was intended to investigate the nature and dynamics of drug using behaviour in Scottish prisons. Semi-structured interviews were carried out with a purposive sample of 234 prisoners in four major adult male prisons in Scotland. Of this sample, 73% had used cannabis during their current sentence, and 95% of these reported ongoing usage. There was little evidence to suggest that people started to inject in prison. Of this sample, 32% were injecting prior to imprisonment, and 11% had done so during their current sentence. Of those who were injecting prior to imprisonment, 24% were sharing injecting equipment. Of those who were injecting in prison, 76% were sharing equipment. Factors most closely identified with current sharing of injecting equipment were : having injected a wider range of drugs in prison (during both current and previous sentences) ; frequency of temgesic (Buprenorphine) use ; being prescribed methadone in the community, then having that prescription discontinued on entry to prison. Drug use in prison should be addressed within a harm reduction framework, and reduction based prescribing of oral substitute drugs should be available to prisoners with drug problems. The basic aim of enabling people to minimise the harm which results from their drug use, thereby minimising the harm which results to society, can be applied within prisons. (Authors' abstract)
Cette étude s'est faite à partir des interviews de 234 prisonniers répartis dans quatre prisons pour hommes en Ecosse. Sur cet échantillon, 73% avaient utilisé du cannabis avant leur incarcération, et 95% déclaraient poursuivre leur consommation depuis. Peu d'éléments laissent penser que certains aient pu commencer à s'injecter des produits en prison. 32% pratiquaient l'injection avant la prison, 11% ont poursuivi leur pratique pendant leur incarcération. Parmi ceux qui s'injectaient avant, 24% échangeaient leur matériel ; parmi ceux qui continuent en prison, 76% échangent leur matériel. Parmi les facteurs poussant à l'échange on relève : la palette plus grande de produits à injecter, l'usage fréquent du Temgesic° (Buprénorphine), l'arrêt des prescriptions de méthadone une fois entré en prison. Les auteurs souhaitent que soit mis en place dans les prisons un cadre général de réduction des risques, fondé notamment sur une substitution par voie orale, accessible à tous les prisonniers ayant des problèmes d'usage de drogues. Le but à atteindre dans les prisons est de permettre aux usages de drogues de réduire les risques liés à leurs pratiques, et de réduire ainsi les risques pour l'ensemble de la société.
ENGLISH :
This study was intended to investigate the nature and dynamics of drug using behaviour in Scottish prisons. Semi-structured interviews were carried out with a purposive sample of 234 prisoners in four major adult male prisons in Scotland. Of this sample, 73% had used cannabis during their current sentence, and 95% of these reported ongoing usage. There was little evidence to suggest that people started to inject in prison. Of this sample, 32% were injecting prior to imprisonment, and 11% had done so during their current sentence. Of those who were injecting prior to imprisonment, 24% were sharing injecting equipment. Of those who were injecting in prison, 76% were sharing equipment. Factors most closely identified with current sharing of injecting equipment were : having injected a wider range of drugs in prison (during both current and previous sentences) ; frequency of temgesic (Buprenorphine) use ; being prescribed methadone in the community, then having that prescription discontinued on entry to prison. Drug use in prison should be addressed within a harm reduction framework, and reduction based prescribing of oral substitute drugs should be available to prisoners with drug problems. The basic aim of enabling people to minimise the harm which results from their drug use, thereby minimising the harm which results to society, can be applied within prisons. (Authors' abstract)
Affiliation :
Ctr. Occupat. Hlth Psychol. Univ. Stratholyde, Graham Hills bldg, 50 George Street, Glasgow, G1 1QE
Royaume-Uni. United Kingdom.
Royaume-Uni. United Kingdom.
Exemplaires
Disponibilité |
---|
aucun exemplaire |