FRANÇAIS :
La population délinquante présente une consommation élevée de drogues et d'autre part, comme le suggérent certaines études, une incidence de psychopathologie supérieure à celle d'autres groupes usagers de drogues. L'étude s'est déroulée au Centre de Détention de Baltimore, et a consisté à recueillir, à l'aide de questionnaires, des informations pertinentes sur le parcours de vie, l'enfance, les parents biologiques, les comportements actuels et le passé criminel et toxicomaniaque de 76 détenus. Ces interviews ont été complétées par un ensemble de tests psychologiques afin de dépister la présence d'une dépression, d'anxiété, de psychopathie et d'impulsivité. Les résultats montrent que l'usage de drogues spécifiques et le choix de la drogue sont significativement associés à certaines mesures de la psychopathologie. Et cela est particulièrement mis en évidence pour l'alcool, la marijuana et la cocaïne. Les sujets qui reconnaissent une consommation fréquente de cocaïne montrent des scores élevés de mesure de l'hostilité et rapportent plus de crime contre la propriété. Les crimes violents sont plus le fait de sujets présentant des scores élevés de mesure de la psycopathie.

ENGLISH :
Offender population have a high rate of substance abuse, and some studies suggest that the incidence of psychopathology may be even greater than in other drug using groups. In order to identify specific types of psychopatology as they relate to drug preferences and frequency of use among drug-using offenders, arrestees at Baltimore City Detention Center were examined. During extensive interviews, drug-abusing arrestees provided information pertaining to their backgrounds, childhood histories, biological relatives, present behaviors, and criminal and drug histories. Additionally, several psychological inventories were administred to evaluate the presence of depression, anxiety, psychopathy, and impulsivity. Results indicate that the frequency with which subjects reported using specific drugs and drug of choice were significantly associated with particular measures of psychopathology. A composite measure of psychopathy was especially related to the frequency of alcohol, marijuana, and cocaine use. Subjects who reported using cocaine on a frequent basis scored high on measure of hostility and reported committing more property crime, while violent crimes were more likely to be reported by subjects scoring high on the measure of psychopathy. (Extract from authors'abstract)