Titre : | Toxicomanie et délinquance : quelle mesure pour quel débat ? |
Titre traduit : | (Drug addiction and delinquency : which measure for which debate ?) |
Auteurs : | M. D. BARRÉ |
Type de document : | Périodique |
Année de publication : | 1995 |
ISBN/ISSN/EAN : | 0094-3870 |
Note générale : |
Bulletin d'Information du CESDIP, 1995, 8, (3), 1-3 |
Langues: | Français |
Discipline : | LOI (Loi et son application / Law enforcement) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés DELINQUANCE ; EPIDEMIOLOGIE ; REPRESSION ; USAGER ; PRODUIT ILLICITE |
Résumé : |
FRANÇAIS : M.-D. Barré, co-auteur du rapport : "Toxicomanie et délinquance du bon usage de l'usager de produit illicite", estime que rapprocher toxicomanie et délinquance, c'est mêler un tort fait à soi-même, comportement pour lequel le fondement de la répression pénale est souvent contesté, et un tort fait à autrui. Saisi par le Ministère de la Justice de la question d'une possible quantification de cette relation, le CESDIP y a répondu par une recherche sur des documents policiers, faite à Paris auprès des services de la Préfecture de Police, concernant 1100 individus, usagers de produits illicites, la distinction étant faite entre drogues "douces" et "dures", et tenant compte de leurs antécédants policiers. Trois catégories d'illégalismes ont été traitées : usage de produits illicites, faits de vente et de trafic et faits de "petite et moyenne délinquance". La bi-implication a été définie, comme le fait pour un individu, d'être ou d'avoir été mis en cause pour usage de drogue et pour "autre chose" : infraction à la législation sur les stupéfiants autre que celle d'usage ou délinquance. L'analyse de l'auteur s'attache d'abord à la nature de la bi-implication. 39 % des individus répondant à l'infraction d'usage peuvent être considérés comme des usagers. Parmi eux, 27 % sont bi-impliqués dont 25 % pour délinquance. Dans un deuxième temps, l'auteur se penche sur le poids de la bi-implication par rapport à l'ensemble des délinquants. 31 % de ceux-ci sont des usagers, 18 % de drogues "douces", 13 % de drogues "dures". Mais la double implication dans des affaires d'usage et de délinquance n'implique pas forcément une relation de causalité entre les deux. L'auteur conclut que l'enquête ne peut apporter de réponse mais que ses données constituent un indicateur de fréquence. |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 2 |
Affiliation : |
Ctr. Rech. Sociol. Droit Institutions Pénales France. France. |
Numéro Toxibase : | 503639 |
Centre Emetteur : | 05 Marmottan |
Exemplaires
Disponibilité |
---|
aucun exemplaire |
Accueil