Périodique
Alexithymia in cocaine abusers : response to psychotherapy and pharmacotherapy
(L'alexithymie chez les cocaïnomanes : la réponse de la psychothérapie et de la pharmacothérapie)
Auteur(s) :
D. S. KELLER ;
K. M. CARROLL ;
C. NICH ;
B. J. ROUNSAVILLE
Refs biblio. :
25
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Discipline :
PSY (Psychopathologie / Psychopathology)
Note générale :
American Journal on Addictions, 1995, 4, (3), 234-244
Résumé :
FRANÇAIS :
L'alexithymie résulte de perturbations dans l'expression et l'élaboration des émotions et se traduit par un handicap affectif et cognitif. Chez les usagers de drogues présentant cette pathologie, il n'a pas été clairement établi si l'alexthymie est un déficit primaire facteur de risque d'abus de drogues ou si, inversement, elle est favorisée par l'abus de drogues. Les auteurs évaluent la prévalence et l'importance de l'alexithymie auprès de 93 cocaïnomanes soit en traitement psychothérapique (prévention de la rechute) ou pharmacothérapique (desipramine), soit en traitements combinés. Les sujets (39 %) alexithymiques ne diffèrent pas significativement des sujets non alexithymiques par rapport aux variables démographiques, au type d'usage de la cocaïne, aux problèmes liés à l'abus de drogues, ou au parcours de traitement. Les résultats des traitements sont proches pour tous les sujets de l'étude. Cependant, les sujets alexithymiques ont de meilleurs résultats lorsqu'ils bénéficient d'une prise en charge clinique. Cette observation soutient la théorie selon laquelle les patients alexithymiques ont des difficultés avec les traitements qui font appel à une identification affective et cognitive.
ENGLISH :
The authors evaluated prevalence and significance of alexithymia in 93 ambulatory cocaine abusers treated with psychotherapy (cognitive-behavioral relapse prevention) and pharmacotherapy (desipramine), alone and in combination. Thirty-nine percent of the sample scored in the alexithymic range; alexithymic and nonalexithymic subjects did not differ significantly on demographic variables, severity or pattern of cocaine use, substance-related problems, or treatment history. There was no difference in overall treatment retention or cocaine outcomes, alexithymic subjects had better outcomes when treated with clinical management over cognitive-behavioral relapse prevention, a finding consistent with the theory that suggests alexithymic patients have difficulty in treatments requiring identification of affects and cognitions. (Extract from authors' abstract)
L'alexithymie résulte de perturbations dans l'expression et l'élaboration des émotions et se traduit par un handicap affectif et cognitif. Chez les usagers de drogues présentant cette pathologie, il n'a pas été clairement établi si l'alexthymie est un déficit primaire facteur de risque d'abus de drogues ou si, inversement, elle est favorisée par l'abus de drogues. Les auteurs évaluent la prévalence et l'importance de l'alexithymie auprès de 93 cocaïnomanes soit en traitement psychothérapique (prévention de la rechute) ou pharmacothérapique (desipramine), soit en traitements combinés. Les sujets (39 %) alexithymiques ne diffèrent pas significativement des sujets non alexithymiques par rapport aux variables démographiques, au type d'usage de la cocaïne, aux problèmes liés à l'abus de drogues, ou au parcours de traitement. Les résultats des traitements sont proches pour tous les sujets de l'étude. Cependant, les sujets alexithymiques ont de meilleurs résultats lorsqu'ils bénéficient d'une prise en charge clinique. Cette observation soutient la théorie selon laquelle les patients alexithymiques ont des difficultés avec les traitements qui font appel à une identification affective et cognitive.
ENGLISH :
The authors evaluated prevalence and significance of alexithymia in 93 ambulatory cocaine abusers treated with psychotherapy (cognitive-behavioral relapse prevention) and pharmacotherapy (desipramine), alone and in combination. Thirty-nine percent of the sample scored in the alexithymic range; alexithymic and nonalexithymic subjects did not differ significantly on demographic variables, severity or pattern of cocaine use, substance-related problems, or treatment history. There was no difference in overall treatment retention or cocaine outcomes, alexithymic subjects had better outcomes when treated with clinical management over cognitive-behavioral relapse prevention, a finding consistent with the theory that suggests alexithymic patients have difficulty in treatments requiring identification of affects and cognitions. (Extract from authors' abstract)
Affiliation :
Dept Psychiat., New York Univ. Sch. Med., 550 First Ave., NY, 10016
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |