Article de Périodique
Anxiety and pupil reactivity in cocaine dependent subjects endorsing cocaine-induced paranoia: preliminary report (1995)
(Anxiété et réactivité de la pupille chez des sujets dépendants de la cocaïne mentionnant des crises de paranoïa liée au produit (cocaïne) : un rapport préliminaire)
Auteur(s) :
ROSSE, R. B. ;
ALIM, T. N. ;
JOHRI, S. K. ;
HESS, A. L. ;
DEUTSCH, S. I.
Année :
1995
Page(s) :
981-984
Langue(s) :
Anglais
Refs biblio. :
8
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
PSY (Psychopathologie / Psychopathology)
Thésaurus mots-clés
PARANOIA
;
COCAINE
;
ANXIETE
;
SYSTEME NERVEUX CENTRAL
Thésaurus géographique
ETATS-UNIS
Résumé :
FRANÇAIS :
Les auteurs ont examiné les différences entre 28 cocaïnomanes chroniques mentionnant une paranoïa induite par la cocaïne (PIC) et 16 le niant, par rapport à leurs degrés d'anxiété (état ou traits) tels que mesurés par l'échelle de Spielberger. Ils ont aussi examiné les niveaux d'excitation centrale et la réactivité en utilisant les mesures de la taille de la pupille à la fois pendant l'exposition à des signaux neutres, abstraits et ne représentant pas de la drogue, et après exposition à un signal "cocaïne". Les niveaux de traits (et non d'état) d'anxiété étaient significativement plus élevés dans le groupe PIC que dans le groupe non-PIC. De plus, alors qu'il n'y avait pas de différences ou de modifications significatives dans la taille de la pupille entre les deux groupes lors de la projection d'images vidéo neutres, abstraites, le groupe PIC présentait une dilatation de la pupille plus grande que le groupe non-PIC en réponse à une image de crack-cocaïne. Les conclusions de cette étude semblent en accord avec les études de réactivité automatiques consécutives aux signaux de drogue chez les patients dépendants de la cocaïne.
ENGLISH :
There has been the clinical impression that people with higher levels of anxiety and central arousal are more prone to develop cocaine-induced paranoia (CIP), but this notion has not been formally studied. In the current study, we examined the differences between 28 CIP-endorsing and 16 CIP-denying chronic cocaine users in their levels of state and trait anxiety as measured by the Spielberger State-Tail Anxiety Inventory. We also studied levels of central arousal and reactivity using pupil size measures both during exposure to neutral, abstract, non-drug cues, and after exposure to a cocaine cue. Levels of trait (but not state) anxiety were significantly higher in the CIP group than in the non-CIP group. Moreover, while there were no significant pupil size differences or changes between the two groups while viewing neutral, abstract video images, the CIP group had significantly greater pupillary dilation in response to a video image of crack cocaine than did the non-CIP group. These significant differences remained even after covarying for anxiety scores. The study findings seem relevant to studies of autonomic reactivity in response to drug cues in cocaine-dependent patients; such studies might remain attentive to potential cue reactivity differences between patients endorsing and those denying CIP. Finally, this is the first study showing higher trait anxiety in patients with CIP.
Les auteurs ont examiné les différences entre 28 cocaïnomanes chroniques mentionnant une paranoïa induite par la cocaïne (PIC) et 16 le niant, par rapport à leurs degrés d'anxiété (état ou traits) tels que mesurés par l'échelle de Spielberger. Ils ont aussi examiné les niveaux d'excitation centrale et la réactivité en utilisant les mesures de la taille de la pupille à la fois pendant l'exposition à des signaux neutres, abstraits et ne représentant pas de la drogue, et après exposition à un signal "cocaïne". Les niveaux de traits (et non d'état) d'anxiété étaient significativement plus élevés dans le groupe PIC que dans le groupe non-PIC. De plus, alors qu'il n'y avait pas de différences ou de modifications significatives dans la taille de la pupille entre les deux groupes lors de la projection d'images vidéo neutres, abstraites, le groupe PIC présentait une dilatation de la pupille plus grande que le groupe non-PIC en réponse à une image de crack-cocaïne. Les conclusions de cette étude semblent en accord avec les études de réactivité automatiques consécutives aux signaux de drogue chez les patients dépendants de la cocaïne.
ENGLISH :
There has been the clinical impression that people with higher levels of anxiety and central arousal are more prone to develop cocaine-induced paranoia (CIP), but this notion has not been formally studied. In the current study, we examined the differences between 28 CIP-endorsing and 16 CIP-denying chronic cocaine users in their levels of state and trait anxiety as measured by the Spielberger State-Tail Anxiety Inventory. We also studied levels of central arousal and reactivity using pupil size measures both during exposure to neutral, abstract, non-drug cues, and after exposure to a cocaine cue. Levels of trait (but not state) anxiety were significantly higher in the CIP group than in the non-CIP group. Moreover, while there were no significant pupil size differences or changes between the two groups while viewing neutral, abstract video images, the CIP group had significantly greater pupillary dilation in response to a video image of crack cocaine than did the non-CIP group. These significant differences remained even after covarying for anxiety scores. The study findings seem relevant to studies of autonomic reactivity in response to drug cues in cocaine-dependent patients; such studies might remain attentive to potential cue reactivity differences between patients endorsing and those denying CIP. Finally, this is the first study showing higher trait anxiety in patients with CIP.
Affiliation :
Department of Veterans Affairs, Medical Center, Psychiatry Service, Room 3A154/116A, 50 Irving St, NW, Washington, DC, 20422, USA